mardi, juillet 31, 2012

Trente-cinq ans de course à pied !

Aujourd'hui, je viens de terminer ma 35e année de course à pied à raison de 5 jours par semaine, ce qui représente quand même 46,788 km parcourus !

Tout a commencé à New York, en Juillet 1977. Je crois me souvenir que je m'y suis mis un peu par crainte de devenir un gros lard, et un peu aussi parce qu'un peu plus tôt dans l’année, j'avais discuté les mérites de cette activité avec Tom Leroy, lors d'une réunion de vente à Aspen, dans le Colorado.

Ce dernier m'avait recommandé la lecture du livre « Aerobics » de Kenneth Cooper, que j'avais du reste acheté et lu par la suite. Mon premier parcours était long de 4,8 km et serpentait entre Scarsdale et White Plains où se trouvait notre petit appartement.

Ce matin, alors que ma femme et moi terminions notre course à pied quotidienne, je peux vous assurer que mes muscles et articulations étaient encore « comme neufs » et plus motivés que jamais de poursuivre la course le plus longtemps possible !

lundi, juillet 30, 2012

Comment se mettre au VTT

Il y a deux façons de se mettre au VTT: D'abord en douceur, c'est à dire commencer sur des pistes cyclables goudronnées, avant d’évoluer sur des parcours faciles et assez plats ; autrement, faire ce que j'appellerais le « grand plongeon » dans la discipline, sur un terrain approprié et avec une bonne dose d’agressivité.

La première approche est bonne, mais celle-ci peut vite devenir ennuyeuse et avouons-le, ne sera pas très différente du vélo de route, sauf qu'un VTT est bien plus lourd et moins agile. Apres l'acquisition du vélo, certains s'amusent dans un premier temps, mais ne continuent pas ; c'est un peu rasoir et pas très excitant.

Une autre façon de se mettre au VTT est soit de prendre les remontées mécaniques pour y faire essentiellement de la descente ou soit alors de se mettre au cross-country sur sentiers étroits (ce que nous faisons.) L'âge du participant joue aussi un rôle crucial. Adolescents et jeunes adultes peuvent se mettre au VTT avec leurs copains, et avec un peu de « pêche, » un bon équilibre, une bonne forme physique, un ego comme tout le monde et beaucoup de pratique, ceux-ci apprennent les rudiments du sport et progressent assez vite.

Pour les adultes, surtout les gens dans la quarantaine et au-dessus, c'est une toute autre affaire ; leur temps est souvent beaucoup plus limité, les chutes font assez mal, sont toujours à éviter et le VTT n'est pas vraiment le genre de sport que l'on peut facilement pratiquer en famille. Donc, la plupart des gens arrivent au VTT, soit par accident, soit dans des circonstances particulières ou tout simplement parce qu'ils veulent essayer quelque chose de nouveau.

Pour ce groupe, le mieux serait de commencer par prendre des leçons, car le VTT est bourré de technicité qu'il faut apprendre et prendre les bonnes habitudes dès le départ évitera beaucoup de frustration au débutant. En outre, il est toujours bien de rester très prudent et d’éviter de brûler les étapes quand on choisit un nouveau parcours et finalement, il faut faire du VTT aussi souvent que possible, à mon avis, pas moins de 20 à 30 fois par saison.

Ce qui nous a rendus « accros » du sport aura été le fait que nous pouvions accéder aux sentiers directement à partir de chez nous, que nous sommes à la retraite, n'avons rien de spécial à faire et comme nous n'aimons pas jouer au golf, la seule alternative estivale aurait été la randonnée pédestre, mais cela prend d'avantage de temps.

La morale de toute cette histoire et de notre enthousiasme pour le VTT est qu'il faut commencer en prenant des leçons, persévérer et en faire le souvent possible. Essayez, c'est formidable !

dimanche, juillet 29, 2012

Nos zigzags en VTT

Notre première expérience avec le VTT remonte à plus d'un quart de siècle, lorsque nous avons déménagé de New York pour venir à Park City, en Utah. Les années 80 virent les débuts de ce sport et nous avions alors acheté deux VTT de marque Scott, avec de gros pneus, 24 vitesses et zéro-suspension.

Nous les avions utilisés sur des routes goudronnées à plusieurs reprises et je me suis peut-être aventuré avec le mien une ou deux fois sur un chemin en terre et j'avais très vite jugé que c'était bien trop dur. A partir de ce moment-là, les vélos sont restés dans notre garage.

Passons maintenant à 1990, date à laquelle nous emménageons dans une plus grande maison et qui voit l'avènement des suspensions avant sur les VTT; nous nous sommes débarrassés de nos deux premiers vélos et les remplaçons par deux VTT de marque Kästle qui comportaient un semblant de suspension avant. Même scénario ; nous nous en sommes servi deux ou trois fois, j'ai même passé par dessus le guidon là où se trouve aujourd'hui l'hôtel St. Regis, et je ne sais pas grâce à quelle intervention divine je suis toujours vivant.

Après cet incident, les deux vélos sont bien gentiment restés suspendus dans notre immense garage. Quand nous avons ensuite vendu cette grande maison, nous avons inclus les deux vélos flambants neufs. Enfin, en 2005, je rechutais en achetant deux VTT modernes (suspension avant et arrière, freins à disques, tout quoi ...) Quand elle a vu mon acquisition, ma femme m'a jeté le type de regard qui en dit long, du genre « tu comprendras jamais ... »

Le premier automne lors duquel nous avons étrenné nos nouveaux vélos, nous nous sommes d'abord concentré sur des itinéraires faciles, comme des pistes cyclables goudronnées ou simplement gravillonnées et fait quelques incursions timides dans le domaine des pistes étroites en terre. Nous étions encore bien maladroits, mais ça nous a bien plu (ce coup-ci, l'abandon n’était plus une option acceptable ...)

La saison d'été suivante, je me trouvais désormais à la retraite et nous avions beaucoup plus de temps disponible. C'est là que nous nous sommes tournés vers les sentiers et sans trop nous en rendre compte, nous avons alors commencé à accumuler d'avantage de technique et nous nous sommes mis à beaucoup mieux apprécier cette activité.

Chaque saison suivante a vu le nombre de jours de VTT augmenter, nous sommes devenus plus audacieux, avons glané plus de compétences et avons commencé à bien nous amuser. Ne vous y méprenez pas, le VTT est un sport difficile et je parie qu'il y a une multitude de VTT, qui tout comme nos premières bicyclettes, restent suspendus indéfiniment dans de nombreux garages, même si celles-ci ont été achetées avec les meilleures des intentions !

Dans un prochain blog, je vais essayer d'expliquer pourquoi le démarrage en VTT est si difficile, particulièrement chez des personnes de 40 ans et plus; restez donc à l'écoute ...

samedi, juillet 28, 2012

J.O. sur-dopés

Je n'ai pas regardé la cérémonie d'ouverture des JO, hier soir et ne pense pas suivre beaucoup d'épreuves pendant les deux semaines qui viennent. Ma raison et que l'olympisme me fatigue et je suis de moins en moins impressionné par le fait d'en rajouter de plus en plus.

Je dois dire que la version « été » des Jeux ne m'a jamais tellement passionné à part le le marathon et quelques épreuves de courses à pied ... Je suis depuis longtemps convaincu que les Jeux olympiques sont devenus surchargés ou sur-gonflés.

Trop coûteux, trop prétentieux, trop pompeux et trop basé sur le fric.  Rien que d'en parler, je ne me sens pas bien et suis sur le point d'avoir une « olympindigestion. »  Excusez-moi, il faut que j'aille aux toilettes !

vendredi, juillet 27, 2012

L'art de savoir la fermer

Tout comme les bons charpentiers qui mesurent deux fois avant de faire une coupe, les grandes personnalités de ce monde sont généralement capables de réfléchir deux fois avant de parler. Ce n'était hélas pas le cas pour Mitt Romney, qui n'a pas pu contrôler ses paroles et s'est mis à proférer des bourdes quand il s'est retrouvé sur la scène olympique, hier à Londres.
 Ces propos malheureux en disent long sur ses qualifications présidentielles et mettent en lumière deux faits incontestables: Le premier qui est de croire qu'être riche rend intelligent. Le second qui mets clairement en évidence le fait que Romney n'a décidément pas l’étoffe présidentielle.

Ça suffira pour aujourd'hui.

jeudi, juillet 26, 2012

L'aspect mental du VTT

La plupart des sports réclament leur part d'influence mentale. Le meilleur exemple dans la catégorie est sans doute celui du golf; je suis assez d'accord avec cet argument et quand j'applique cette idée au ski, j'irai jusqu'à dire que ce sport est lui aussi entre 80 et 90% mental.

Aujourd'hui, je dirai la même chose du VTT. Hier, je faisait ma première incursion dans ma dernière partie inexplorée du sentier « Mid-Mountain » à Park City, celui qui relie la station de Canyons au village de Pinebrook. Avec une bonne soif d'aventure et un sens aigu de la découverte j'enfourchais mon vélo pour compléter cet itinéraire.
Comme je l'ai expliqué sur un blog assez récent, bien connaître est capital en VTT, c'est pourquoi lorsqu'on s'aventure en territoire inconnu, beaucoup d'appréhension se manifeste. De plus, si les conditions sont difficiles, il faut se concentrer d'avantage, donc le cerveau se fatigue vite ; ceci a très vite un effet désastreux sur le jugement.

Par exemple, hier je me suis perdu une fois, en m'embarquant comme une bête vers le haut de la montagne au lieu de rester sur le bon sentier (je ne voulais pas perdre mon élan, donc je ne me suis pas arrêté pour lire la signalisation), à un autre moment, j'ai été tout simplement prit d'une peur assez irrationnelle dans un passage escarpé.

J'ai aussi raté pas mal de virages en épingle à cheveux qui étaient délicats, mais pas techniquement impossibles. En clair, j'oubliais ma technique élémentaire sous l'effet du stress. Le bout du chemin n'était pas du gâteau non plus ; il se terminait dans des propriétés privées et m'a carte n'étant pas des plus précises, j'ai eu du mal à bien comprendre par où passer, ce qui m'a apporté encore plus d'anxiété.

À la fin de mon périple, j'étais littéralement vidé, même si je n'avait parcouru qu'un peu moins de 16 kilomètres sur sentier étroit. Ceci montre bien que le côté mental de l'activité peu saper les meilleures réserves d’énergie !

mercredi, juillet 25, 2012

Temps de faire une pause ...

Il faut savoir tout faire avec modération ... Cette saison, en plus de courir beaucoup plus vite que jamais et toujours cinq jours par semaine, nous avons également fait d'avantage de balades à pied après le dîner, sous prétexte que c’était bon pour la digestion et pour couronner le tout, nous n'avons jamais autant fait de VTT que cet été !

Il est donc peu surprenant que nous nous sommes rendu compte, il y a juste quelques jours que nous étions « sur les rotules. » C'est vrai, nous n'avons plus vingt ans plus et nous avons intérêt à ménager le peu d'énergie qui nous reste. Nous nous sommes donc promis qu'à partir de maintenant, nous serions plus prudents avec nos réserves énergétiques et allions prendre quelques pauses supplémentaires.

Notre problème hélas, est qu'en essayant de ralentir, nous avons découvert que avons développé une sérieuse dépendance pour l'exercice physique !

mardi, juillet 24, 2012

Différence entre théorie et réalité !

Dimanche dernier, alors que je tentais de mettre au point l'une de mes stations météo électroniques, je me suis précipité hors de notre cuisine en direction de la terrasse sans me rendre compte que la porte moustiquaire coulissante étaient fermée. Sous l'impact, celle-ci a déraillé, endommageant par le même coup ses deux rouleaux inférieurs.
 
Assez ennuyé parce qu'avait causé ma précipitation, je me suis mis à rechercher comment j'allais bien réparer les dégâts. C'est là que je suis tombé sur cette vidéo de « Prime-Line, » une marque qui offre ces fameux rouleaux nylon en pièces détachées. Séduit par leur belle présentation qui mettait bien l'accent sur l’extrême facilité d'utilisation, je suis allé au magasin chercher les pièces qu'il me fallait.

Ma porte moustiquaire n'est plus toute jeune, elle a environ 9 ans et n'est pas dans un état absolument parfait. D'abord, il me fut très difficile d’ôter les deux rouleaux endommagés qui ont explosé dans toutes les directions. La partie la plus dure allait être toutefois la remise en place des nouveaux rouleaux. Il m'a fallu une bonne demie-heure, en bataillant comme un beau diable pour y arriver.

À un moment, un rouleau a littéralement explosé et j'ai dû remettre son moyeu en place (chose que j'ai eu à répéter à peu près 3 fois pendant toute la séance). Ce qui m'a aidé finalement fut d'augmenter l'ouverture d'une pince élastique maintenant le rouleau en position et mettant ainsi un terme à toutes mes tentatives infructueuses. Pas une tâche de faiblard !

Heureusement, je n'ai pas eu à donner un coup de pied au chat (nous n'en avons plus) ou lancer des invectives désagréables à mon épouse qui tenait patiemment la porte en place pendant que j'essayais de la réparer. Tout cela pour dire qu'une tâche au demeurant anodine peut très vite tourner en tragédie grecque ...

lundi, juillet 23, 2012

S'envoler ...

Il y a des tas d'étapes tangibles en matière de développement physique d'un enfant. Les premiers pas, les premier mots et le premier départ en bicyclette sans petites roues ; du genre « regarde Maman, plus de stabilisateurs ! »

 Hier, c'était au tour de Finn de prendre son envol sur sa petite bicyclette de grand garçon que ses parents viennent juste de lui procurer. Le jour de l’arrivée du Tour de France aura donc accueilli Finn dans cette grande communauté d'usagers de « deux-roues ! »

 De beaux tours à vélo en perspective !

dimanche, juillet 22, 2012

Randonnée à Jupiter Peak ...

Depuis 1995, nous avons fait cette randonnée à environ 14 reprises. En général, nous laissons l'auto au col d'Empire et marchons sur l’arête jusqu'à la crête finale de Jupiter Peak. La ballade aller et retour n'est que de 6,87 km avec un gain en dénivelé de 322 mètres.

La dernière fois que nous fait cette petite ascension c'était en 2010. La pointe de Jupiter domine Park City du haut de ses 3045 mètres, mais le point culminant de ce petit massif se trouve en fait bien plus loin, derrière l’arrivée du télésiège à 3130 mètres.

Ces dernières années, depuis 2005 pour être précis, nos quelques randonnées ont beaucoup souffert de notre conversion au VTT. Nous devrions nous y remettre !

samedi, juillet 21, 2012

Une voisine bien curieuse ...

Une de nos voisines est une dame handicapée qui vit à côté de notre maison. Notre maison est « A, » la sienne est « B. » Elle est âgée de 76 ans et vit dans la maison qu'elle a construite en 1981, en compagnie de son fils, sa belle-fille et sa petite-fille. Les deux habitations sont distantes d'un peu plus de 40 mètres.

Tôt dans la semaine, ma femme lui a apporté une salade en provenance de notre potager, et pendant cette visite, cette brave dame a expliqué à mon épouse qu'elle suivaient nos moindres vas-et-viens du moment où nous étions réveillés, prenions notre petit déjeuner, déjeunions, dînions, travaillions dans note jardin, jusqu'au lavage de nos VTT et probablement beaucoup, beaucoup plus.

Ma femme était un peu choquée, mais pas vraiment surprise. Elle savait que cette dame nous épiait avec une belle régularité pendant les 10 ans que nous avons vécu dans notre maison actuelle. En effet, celle-ci passe toutes ses heures de veille scotchée à la fenêtre de sa cuisine en train de nous épier, fort probablement avec des jumelles.

Il y a environ huit ans, nous avons reconstruit la clôture autour de notre maison qui était en mauvais état lorsque nous avions achetée celle-ci. Nous avions alors demandé à cette même dame si elle désirait participer financièrement à sa réfection ; sans trop nous surprendre, elle avait alors décliné.

Cette semaine, au cours de cette même conversation, elle a eu alors l'audace de suggérer à ma femme que nous installions une porte de communication dans cette clôture commune. Dieu merci pour tous les arbres que nous avons et qui constituent une excellente protection contre cette voisine beaucoup trop curieuse !

vendredi, juillet 20, 2012

Fous, armes et politique

Ces trois éléments forment un dangereux mélange détonant. Combien d'armes sont-elles nécessaires pour assurer la protection d'un individu? C'est déjà une excellente question pour lancer le débat ; une par ménage me semble largement suffisante.

Une autre idée (que l'ai lu plus tôt dans la presse​) serait de fortement taxer armes à feu et munitions ; par exemple comme 500 dollars par balles et 200% par arme à feu. Une autre idée, encore meilleure celle-ci, serait d'interdire au lobby des armes à feu de soutenir les compagnes de nos politiciens américains.

Ce serai de loin la meilleure solution, mais je devrai arrêter de rêver à moins que l'on pose cette même question aux familles des 12 victimes du Colorado ...

jeudi, juillet 19, 2012

Londres: repère de brigands?

Les mauvaises nouvelles semblent faire partie du quotidien de la City de Londres, qui est la plus grande place financière d'Europe et la quatrième au monde en termes de capitalisation boursière. Vous rappelez-vous le « Big Bang » qui a vu la déréglementation soudaine des marchés financiers au Royaume-Uni en 1986 ?

Il me semble que la déréglementation a été tellement prise au sérieux là-bas que tout est bon dans la mesure où cela peut se traduire par d’obscènes profits. Les faits sont pourtant là ; des pertes de JP Morgan Chase aux dernières manipulations du Libor par plusieurs banques britanniques ainsi que l'UBS, ou le blanchiment d'argent de drogue par HSBC.

Ne serait-il pas grand temps maintenant de resserrer quelques boulons dans cette antre de bandits ?

mercredi, juillet 18, 2012

L'habitude du « pique-assiette … »

Certaines personnes sont des profiteurs nés. Chez eux, ce talent est naturel et au fil du temps, il se raffine de plus en plus, jusqu'à atteindre un degré proche de la perfection. C'est du reste ce qui devient leur manière d’opérer. Personnellement, je ne suis pas un pique-assiette et n'y arriverais pas, même si ma vie en dépendait.

 Le fait d'avoir vécu assez longtemps dans un bel endroit comme Park City, nous a apporté notre part de profiteurs. Dans un premier temps, nous nous sommes fait prendre, et puis au fil de nos expériences, nous sommes devenus un peu plus efficace pour endiguer le flot de gens qui essayaient de vivre chez nous gratuitement et indéfiniment.

Nous nous faisons encore avoir de temps en temps, mais nous continuons de progresser sur la bonne voie. Comme l'a dit une certaine Rita Mae Brown: « Le bon jugement coule de l'expérience, et souvent l'expérience coule du mauvais jugement. »

mardi, juillet 17, 2012

(Re) faire de l'Amérique le meilleur pays du monde ...

Alors que 78% des Américains sont largement convaincus que leur Congrès est parfaitement nul (seulement 16% continuent d'approuver ce qu'il semble faire), il serait difficile d'imaginer que la plupart de ses membres qui se représentent seront en fait revoté en Novembre prochain.

Pourtant, comme Albert Einstein l'a si bien dit, la définition de la folie « c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent. » Donc, avec ça bien en tête, on pourrait se dire que tous ces politiciens incompétents qui ne savent guère que toucher leur paye et profiter des avantages qui leurs sont octroyés vont tous se faire virer et vont ainsi arrêter de détruire notre pays.

Si vous n'êtes toujours pas convaincu que cela devrait être la conséquence logique de leurs actes, regardez bien cette vidéo (désolé, elle n'est disponible qu'en anglais) et si ce que vous voyez vous donne envie de vomir, faites la circuler ...

lundi, juillet 16, 2012

Nouvel itinéraire VTT

Si vous avez lu mon blog du 2 Juin dernier, vous avez appris que pour marquer la journée nationale des sentiers, nous faisions partie de ce groupe de bénévoles qui avaient travaillé sur une partie d'un tout nouveau sentier. Il y a juste un jour ou deux, j'avais remarqué que "Ramble-On" venait d'être ouvert au public et aujourd'hui, à cheval sur nos VTT, nous avons fait notre première incursion sur ce nouveau sentier étroit.

D'abord, ça n'a pas été facile comme le sol extrêmement sec était très sablonneux et n'offrait pas de traction. Finalement, cela s'est amélioré un peu, mais certains virages restaient encore bien délicats à négocier. Tout comme les bon crus, les pistes de VTT prennent toujours pas mal de temps pour mûrir et se bonifier.

Ce chemin n’échappera donc pas à la règle ; nous le referons, mais il va falloir qu'il prenne un peu de « bouteille » avant de montrer son vrai potentiel. Nous allons donc y revenir, mais pas demain!

dimanche, juillet 15, 2012

Apprendre du nouveau au quotidien !

Hier matin, je suis allé à la station de Deer Valley pour y tourner une vidéo montrant le travail que peut faire un hélicoptère quand il est utilisé pour enlever un ancien télésiège. Je pensais connaître pas mal mal de choses à propos des hélicoptères utilisés en montagne, mais très peu en fait à propos des machines utilisées pour le débardage du bois, le déplacement de pylônes ou la lutte contre les incendies.

L'appareil en question était un K-1200 construit en 1998 par la société américaine Kaman. Ils est équipé d'une turbine Alliedsign T5317A-1 de 1500 chevaux et est exploité par « Timberline Helicopters » de Sandpoint en Idaho. Ce modèle monoplace, aussi appelé K-Max, n'a pas de rotor de queue, mais un double rotor engrenant. Celui-ci est spécialisé dans le transport de charges diverses (troncs d'arbres, éléments de remonte-pentes etc.)..

Il peut soulever plus que son propre poids, soit près de trois tonnes et consomme en moyenne 320 litres de carburant à heure pendant les opérations de levage, en faisant ainsi le le plus efficace des hélicoptères de sa catégorie. Sa capacité de charge est évalué à 2722 kg au niveau de la mer ; à plus de 3000 mètres, cela tombe à 2350 kg et à 4500 mètres celle-ci n'est plus que de 1960 kg.

Une machine impressionnante dont j'ignorais complètement l'existence. N'apprenons-nous pas quelque chose de nouveau tous les jours?

samedi, juillet 14, 2012

Défilé du 14 Juillet

Ce 14 juillet nous a donné l'occasion de parader dans les rues de notre quartier bien tranquille à Park City. Après le 4 Juillet qui est la fête nationale américaine, on ne pouvait pas manquer l'occasion de célébrer cette autre grande fête nationale. Il faut dire que nous n'étions pas très nombreux a commémorer l'anniversaire de la prise de la Bastille. Si j'ai bien compté, nous étions 5 français, 6 américains, 1 suisse et 1 savoyard.

Autant dire que malgré un nombre restreint de participants l'ambiance de cette manifestation était des plus internationales. Bien entendu, ce long défilé au pas cadencé nous a mis en appétit. Donc, quoi de plus logique après ça qu'un apéro sympa suivit d'un repas sur une terrasse au frais et entre amis, toujours sur des airs de fanfares qui n'en finissaient pas. Les discussions sont allé bon train et se sont poursuivies très tard dans la soirée. Le dîner fut délicieux, les desserts exquis et les digestifs, comme toujours, se sont avérés un excellent sujet de conversation.

Maintenant, il nous va falloir attendre encore plus de 11 mois pour remettre ça !

vendredi, juillet 13, 2012

Du sport bien commercialisé !

C'est le seul moment de l'année où j'ai un grand plaisir à regarder le sport à la télévision. Je parle du Tour de France, bien entendu, et la raison pour laquelle j'apprécie le spectacle est parce qu'il met merveilleusement en valeur la France et ses paysages pittoresques.

Que ce soit sur les motos ou depuis l'hélico, le tournage est superbe et me donne toujours envie de sauter dans un avion en direction de la France et de visiter tous les sites qui défilent devant mes yeux des heures durant.

J'aimerai beaucoup que le ski ait la même intelligence que le cyclisme et soit capable de vendre toutes nos magnifiques stations de skis et leur cadre si inspirants, afin de bien les mettre en valeur auprès du public et d’intéresser les masses aux sports d'hiver.

Hélas, on reste encore bien loin de ce genre de promotion et tout ça parce qu'un groupe de retardés mentaux s'accroche à la tête de la FIS (Fédération Internationale de Ski) et croit encore que montrer un coureur qui rase une porte de slalom suffit amplement.

Il y a pourtant assez de place pour montrer l'épreuve et en même temps bien mettre en valeur la station de montagne qui l'organise. La branche du ski apprendra-t-elle jamais à bien se vendre ?

jeudi, juillet 12, 2012

Nuls en économie

Le grand débat politique américain tourne autour de la création d'emplois accompagné d'un irrésistible bond en avant du PIB. Ceci dit, tout le monde, y compris les soi-disant « experts en économie, » ont oublié que les Américains n'ont pas cessé de se désendetter depuis la dernière crise financière.

Si on fait un retour rapide vers 2005, ces mêmes économistes se lamentaient que les Américains n'épargnaient pas suffisamment, et maintenant qu'ils ont été forcés de mettre des sous de coté, la croissance de notre PIB est plutôt faiblarde. Pourtant, avec une consommation qui compte pour 70% de ce même PIB, à quels autres résultats peut-on bien s'attendre?

Si les gens épargnent d'avantage, les chiffres de notre PIB vont automatiquement s'en ressentir. Mettre fin à toute forme de dépendance n'est pas sans souffrance; l'opium du peuple américain n’était pas seulement la religion zélée, mais aussi et surtout un crédit totalement débridé. Pour chaque action, il y a une réaction et il n'est guère possible d'esquiver les conséquences chiffrées de cette dernière.

Cela dit, je n'entends toujours pas un seul économiste reconnaître cette réalité pourtant fondamentale. Ceci me dire que nous avons là un groupe d'intellectuels parfaitement incompétents!

mercredi, juillet 11, 2012

Le voisin avait raison ...

Il y a environ douze ans, quand nous vivions encore dans notre grande maison, notre voisin se moquait de la façon dont nous courrions, en disant que nous « faisions semblant ... » Ce n'était pas vraiment gentil de sa part, surtout quand il il était lui-même en sur-poids et que ses seuls sports étaient le ski et le golf bien tranquilles et paresseux !

Pourtant, il nous avait bien observé et son commentaire était tout à fait correct. Nous aurions pu faire mieux ; en fait, nous pourrions tous faire beaucoup mieux. Pendant des années, j'avais résisté aux tentatives répétées de mon épouse qui m'enjoignait de courir plus vite ; ma réponse était de prétexter que notre course à pied quotidienne était juste pour le plaisir.

 L'an passé, alors que je courrai seul comme ma moitié venait juste de se faire opérer du genou, je m’étais mis à augmenter ma propre cadence et cela m'avait plu. Ce printemps et au début de l'été, nous avons décidé de nous mettre à courir plus vite, une ou deux fois par semaine. Nous y sommes bien arrivée et n'avons pas cessé de battre notre dernier record.

Est-ce que j'ose avouer qu'il y a quelques années, cela nous prenait parfois 10 minutes de plus pour boucler notre parcours par rapport à notre meilleur temps actuel ? En tout cas, si cela prouve une chose c'est que nous pouvons tous faire mieux ; c'est bien ça, beaucoup, beaucoup mieux!

mardi, juillet 10, 2012

Héritage olympique

Ce matin, je viens d'entendre à la radio que le célèbre stade « nid d'oiseau » de Pékin est l'exemple parfait d'une réalisation coûteuse et peu rentable pour laquelle aucun bon usage n'a été trouvé, et qu'à un coût de construction de 400 millions de dollars, s'ajoutent maintenant des frais d'entretien annuel de quelque 11 millions de dollars.

Ceci est tout à fait symptomatique de la perte de contrôle du CIO sur le coût des Jeux et la direction de son institution. À bien des égards, cette organisation est devenue trop lourde et trop sclérosée pour être capable de se « réinventer » et de rester au dessus de tout soupçon au fil des ans. Le fait de tout vouloir contrôler et tirer parti de toutes les occasions de faire du fric sont les principales raisons derrière cette gestion incontrôlée et – j'en fais le pari – la désintégration future de ce petit club bien fermé ...

lundi, juillet 09, 2012

J'ai deux (autres) amours ...

D'abord, nous adorons la course à pied, sport que nous pratiquons toute l'année, qu'il pleuve, neige ou vente ; la course à pied fera donc partie intégrante de nos vies jusqu'à ce que nos articulations s'effondrent ou que nos muscles se mettent en grève.

Aujourd'hui, j'aimerai parler de la concurrence amicale qui existe entre deux autres sports saisonniers que nous pratiquons régulièrement ; le ski alpin et le VTT sous sa forme « cross-country » c'est à dire sans recourir à l'assistance des remontées mécaniques.

Je devrai préfacer mon propos en disant que je suis partial en faveur du ski, parce que, parmi tous mes sports favoris, c'est celui que je pratique depuis le plus longtemps, mais quand j'appuie fort sur les pédales de VTT, je me dit alors que le ski alpin est vraiment un sport de fainéant !

Cela dit, skier reste mon premier amour, mais le VTT est lentement mais sûrement en train de gagner du terrain sur les glissades sur neige, en particulier cette saison, qui a commencé très tôt et qui - sauf en cas d'accident ou de gros pépin - est en voie de battre tous les resords en huit années consécutives de pratique !

dimanche, juillet 08, 2012

Traité du zen et de l'entretien des vélos

D'accord, je ne parle pas tout à fait du fameux livre de Robert Pirsig ; je veux juste vous entretenir ce cette machine à la fois toute simple et bien compliquée qu'est le VTT. Bien sûr, je peux réparer quelques trucs, comme par exemple un pneu crevé ou même une chaîne cassée, mais quand il s'agit des freins à disque ou du dérailleur, je n'y connais pas grand chose.

Aujourd'hui, j'ai essayé de régler le frein à disque arrière du vélo de ma femme, mais j’étais si peu satisfait de mon travail que je n'ai guère eu d'autre choix que d'emmener la bicyclette chez le marchand de vélos du coin pour que les main expertes de ses techniciens réussissent à résoudre le problème.

Maintenant je me demande si je jamais capable d'entretenir convenablement mes vélos? J'en suis de moins en moins sûr, à moins bien entendu que je postule pour un poste de mécanicien de vélo afin de vraiment me plonger dans l'art (zen) qui consiste à bien entretenir les vélos ...


samedi, juillet 07, 2012

LEED comme laideurs?

Parfois, je me demande si LEED (Leadership in Energy and Environmental Design), cette nouvelle norme américaine derrière la conception et la construction de bâtiments et d'habitations à hautes qualités environnementales, n'est pas à l'origine d'une prolifération de monstruosités architecturales?

Jusqu'à récemment, la plupart des nouvelles constructions aux alentours de Park City avaient évolué vers un style « Montagne Rocheuses, » plutôt agréable et très riche, avec ses caractéristiques propres et une personnalité assez unique qui pouvais se prévaloir de bien tenir sa place par rapport à l'architecture de montagne commune aux Alpes ou partout où se trouvent des massifs montagneux.

Ces derniers mois, cependant, quelques-unes des nouvelles maisons en construction ressemblent d'avantage à de petites usines qu'a des maisons dans lesquelles il ferai bon vivre. C'est donc ça ; le soi-disant « style contemporain » est de retour et je parie que, comme ses prédécesseurs, il vieillira très mal et ne manquera pas de faire une bien mauvaise impression pendant une petite éternité ...

vendredi, juillet 06, 2012

Tradition contre créativité

Hier, alors que je parlais à une amie, en France, nous nous entretenions à propos de l'Amérique, de sa colonisation et de ses habitants. C'est alors qu'elle a dit: « J'ai vu récemment une émission de télévision dans laquelle les Américains admettaient qu'ils manquaient des racines et des traditions. »

En tant qu’américain, ça m'a un peu froissé, et puis j'ai réalisé que ce qui rend l'Amérique tellement créative et à l'avant-garde, c'est précisément le fait que notre pays et ses habitants ne s'encombrent pas de traditions ; en d'autres termes l'Amérique n'est pas tourné vers l'intérieur et vers le passé, mais résolument orientée vers l'avenir et ainsi ne manque jamais une occasion de prendre des risques et de faire des bonds en avant.

Ne s'agit-il pas là des ingrédients de base qui constituent l'essence même d'une existence créative? En étant un pays neuf et tellement diversifié, l'Amérique n'a pas à traîner le fardeau du passé, le filtrage des traditions et n'a pas à écouter l'opinion d'une foule de gens.

Nous pouvons agir de manière instantanée, sans nous encombrer d'une multitude de considérations, contrairement à ce qui ne manque jamais de se passer dans la plupart des autres nations. Après tout, tradition et créativité ne sont pas vraiment faites pour vivre ensemble !

jeudi, juillet 05, 2012

Histoires d'ordures

Notre comté, où se situe Park City, a décidé de mettre en œuvre un nouveau programme de ramassage des ordures ménagères, à partir de cette semaine et leur idée est totalement délirante. Cela fait depuis les années 90 que nous utilisons une poubelle de couleur brune contenant 340 litres pour nos ordures et une poubelle de couleur grise de 250 litres pour tout ce qui est recyclable; jusqu'alors, celles-ci étaient enlevées une fois par semaine.

Aujourd'hui, notre gouvernement local nous demande de tout changer en mettant nos ordures dans le conteneur du recyclage et vice-versa. Ils nous ont même donné des autocollants à appliquer sur ces conteneurs. Ceci dit, si vous arriver à placer ceux-ci sur la bonne poubelle, (déjà un exploit en soi), ils n'adhèrent pas à la matière plastique !

Pour compliquer d'avantage les choses, notre conteneur de recyclage ne ​​sera ramassé qu'une fois toutes les deux semaines. Donc, ce matin quand nous sommes allés faire notre petit jogging matinal, nous avons pu constater que pour les deux tiers du quartier, les gens se sont trompés et n'ont pas été fichu de comprendre les instructions schizophréniques qu'ils avaient reçu.

Ce résultat est du reste à peu près ce que mon épouse avait prédit. Seuls des retraités comme nous, avec beaucoup de temps libre et un QI encore supérieur à la moyenne on pu interpréter correctement ces nouvelles règles bourrées de confusion. J'aimerai bien voir la tête de la personne qui a pondu ce nouveau règlement ...

mercredi, juillet 04, 2012

Émigrerai-je aujourd'hui ?

La nuit dernière, nous abordions sur le sujet de notre propre émigration et nous nous demandions si l'excitation (?), Les sacrifices et tout le déchirement que cela représente en valaient vraiment la peine. Cela est une question bien difficile qui n’appelle pas de réponse facile. Faut-il voir là d'avantage une question de destinée qu'un concours de circonstances ?

Pourquoi quitterai-je l'une des plus belle région du monde ? Aurions nous le courage de recommander, et encore moins de soutenir l'idée, si nos propres enfants voulaient répéter ce que nous avons fait dans le passé ? Pas si sûr … La tendance migratoire serait-elle devenue la nouvelle la destinée de l’humanité, par opposition à couler une vie tranquille dans son lieu d'origine?

Un sujet riche et difficile que j'ai bien l'intention de développer dans un proche avenir. À suivre ...

mardi, juillet 03, 2012

Vététiste et son chien (errant ...)

Ça arrive tout le temps, ou du moins c'est la façon dont les choses semblent se passer en ce moment ... Alors que nous dévalions « Rusty Shovel » sur nos VTT, hier matin, je me suis trouvé nez à nez avec un cabot qui courrait dans ma direction, précédant son maître de quelque 50 mètres, monté luis sur son VTT. J'ai immédiatement crié « chien ! » à ma femme qui me suivait et elle évitait de justesse l'animal.

Elle a alors dit au gars ce qu'elle pensait de sa façon de laisser divaguer son chien. Il s'arrêta ; d'abord, je ne luis laissait pas placer un mot en lui disant que la loi était très claire : Les chiens doivent être en laisse sur ces chemins, point-barre. Il rétorqua qu'il était tout à fait responsable avec son chien et qu'à notre tour, nous devrions être prêts à nous arrêter en toutes circonstances.

Je lui ai dit une fois de plus qu'il y avait une loi et qu'il était tenu d'y obéir. Il repartit aussitôt en déclarant que chacun devait être conscient de tout ce qui pouvait se trouver sur le chemin et de l’éviter. Les élucubration du jeune homme durèrent ainsi cinq bonnes minutes. Il fallait absolument qu'il ait raison, et aussi qu'il ait le dernier mot dans cet échange verbal.

Plus simplement, il essayait de justifier ce qu'il croyait être son droit inaliénable de sortir sur son VTT en compagnie de son chien même si celui-ci allait divaguer où bon lui plaisait. Finalement, après des propos pour le moins très répétitifs, le gars a admit: « Je sais, je suis en violation de la loi ... » Il avait ainsi eu le dernier mot en admettant aussi qu'il avait tort. C’était une conclusion tout a fait acceptable pour nous; nous avons alors poursuivi notre route ...

lundi, juillet 02, 2012

Reculer ma petite remorque

Nous venons d'acheter un barbecue flambant neuf. Comme il était déjà monté, j'ai décidé d'aller le chercher moi même au magasin, avec ma petite remorque à deux-roues. Comme nous nous servons assez rarement de ce véhicule, c'est toujours un gros truc de le sortir du garage, l'accrocher à la voiture et de faire suivre tout ça.

Cette fois ci, ma femme et moi avons fait un travail remarquable en attelant le tout en un temps record. Le seul problème, bien sûr, avec les remorques, du moins pour ceux d'entre nous qui les utilisent rarement, c'est de les ramener en marche arrière quand on rentre à la maison.
 
Comme d'habitude, j'en ai bavé, ma remorque s'est mise en travers à plusieurs reprises et j'ai finalement abandonné la lutte quand j'ai réussi à l'amener à mi-chemin par rapport à sa destination finale. Je savais, parce qu'on me l'avait déjà dit pour me consoler, qu'une petite remorque à deux-roues est bien plus difficile à manœuvrer en marche arrière qu'une remorque beaucoup plus lourde à deux essieux.

C'est un peu pourquoi j'ai décidé de faire des recherches sur le sujet et à quel autre endroit aller que sur YouTube, bien évidemment! Mes recherche n'ont bien sûr pas donné tous les résultats escomptés, mais j'ai quand même déniché une superbe vidéo qui résumait l'essentiel: D'abord démarrer avec le véhicule et sa remorque parfaitement bien alignés, choisir un point de référence fixe, n'utiliser que les rétroviseurs extérieurs et bien prendre son temps.

Cela me semble être l'approche parfaite, mais, à mon avis, il y manque encore trois points très importants: S'entrainer, s'entrainer et s'entrainer ... La prochaine fois que je vais ressortir ma petite remorque, je vais d'abord me rentre sur l'un des nombreux parcs à voitures que compte la station de Deer Valley Resort pour affiner mes compétences et enfin d'apprendre à bien la reculer !

dimanche, juillet 01, 2012

Toujours dans le coup ?

En parlant hier avec un ami, nous avons abordé le fait de rester pertinent. Nous avons beaucoup d'amis qui - à un certain moments de leur carrière - ont occupés des postes au summum de la branche dans laquelle ils travaillaient. Aujourd'hui, leur situation a changé parce qu'ils ont finalement été mis à pied, ont prit leur retraite ou déviés de la trajectoire qu'ils s’étaient fixés et ils semblent désormais souffrir de ne plus être pertinent ou dans le coup.

Ceci, bien sûr, amène la question de savoir s'il est vraiment possible de toujours rester pertinent ? Je n'en suis pas entièrement sûr et cela dépend bien sur de ce dont il on parle. À une certaine époque de ma carrière dans la branche du ski, je considérais tout connaître en matière de fixations et de chaussures. Aujourd'hui, mon « truc » est d'avantage le travail de paysagiste lié à l'utilisation de rocs et de plantes indigènes au coin où je me trouve. Je me trouve aussi très au point et bien au courant en matière de VTT de randonnée ...

Où suis-je à propos de la production de vidéos ? Attendons encore quelques années pour faire le point sur ce domaine. Donc, en ce qui me concerne les changements en matière de connaissances et de specialisation suivent un peu la couleur et la densité de mes cheveux ; celles-ci ont radicalement évolué au fil des ans ... Je me sens encore pas mal dans le coup, mais dans des domaines totalement nouveaux et différents!