lundi, avril 30, 2012

Un référendum sur qui?

Certains disent que les élections françaises sont un référendum sur Nicolas Sarkozy. Après avoir vu l'entrevue des deux candidats à la télévision française la nuit dernière, je peux dire que le vote sera en fait un référendum sur le bon jugement de mes compatriotes. En dépit de ses erreurs évidentes et d'un assez grand nombre de bourdes, Sarkozy reste le meilleur candidat pour diriger le pays et ce serait terrible si l'électorat basait sa décision sur les questions de style, d'apparences et les ouï-dire qui affligent ce politicien.
Sarkozy est loin d'être parfait, il est encore plus loin d’être un saint, mais il a beaucoup plus d'expérience et de bon sens que Hollande. Si les Français ne veulent pas brûler leurs mobilier pour se tenir chaud, ils devraient maintenir leur président dans ses fonctions. Pour quantifier ma pensée, si Sarko ne vaut que 60%, Hollande passe à peine la barre des 50%! Juste mon opinion de quatre-sous si elle pouvait être utile ...

dimanche, avril 29, 2012

Persuasion

Pour ceux d'entre nous qui ont fait sa vie en vendant des idées, des services ou des produits, la persuasion est au centre de tout. Si nous ne pouvons pas persuader, nous ne pouvons pas aller de l'avant. De mon point de vue peu, la persuasion commence quand on sait ce qui se trouve entre nous et les gens que nous voulons gagner.

Nous devons arriver à une bonne stratégie, en qui a d'abord il devrait y avoir un besoin évident de ce que nous offrons, la proposition doit être «gagnant-gagnant", il devrait y avoir assez de patience pour voir le processus à travers, d'une volonté de bien éduquer l'autre partie de ce que nous voulons pousser et une forte dose de légitimité pour tout ce que nous vous proposons ...

samedi, avril 28, 2012

La magie de Snowbird

Le temps était frais, le ciel parfait et avec 15 centimètres de poudreuse tombés la veille, j'ai décidé de faire une sortie de plus à skis alpins. Bien que cela me prenne 45 bonnes minutes pour descendre et remonter les canyons en direction de Snowbird, le trajet revêt toujours un coté magique, c'est du reste pour moi un rite tout à fait printanier.
 Cette année, j'ai été choqué par la différence en matière de couverture neigeuse. Comme je le disais à quelqu'un sur le télésiège, la dernière fois que j'étais à Snowbird c'était ce dernier 4 Juillet et il y avait beaucoup de neige au dessus de 2800 mètres qu'en cette fin d'Avril ! Cela dit, le ski était excellent, avec très peu de skieurs et des températures parfaites. Je me suis vraiment fais plaisir et pourrais bien revenir avant que la station ferme ses portes autour de la mi-mai !

vendredi, avril 27, 2012

Garder un profil bas

L'art de bien vivre, sans aucun stress, dans une station de ski, se trouve en grande partie dans l'art de garder un profil bas. Ce que je veux dire par là, c'est tout simplement de pouvoir profiter de la vie et de tous les avantages qui nous sont offert, sans tomber dans le piège de « vouloir paraître. »

Cela se traduit par vivre en fonction de nos moyens, ou mieux encore, bien en dessous ! D'accord, vous ne nous verrez pas côtoyer tous les gens du coin qui sont – comme bon nombre de nos visiteurs – riches et célèbres, ni voir nos noms affichés partout dans les endroits où quelque chose d'important semble se passer.

Ce qui est certain c'est que pendant tous ces gens pratiquent l'art de se faire remarquer, nous profitons de toutes les options qui nous sont offre notre petite ville merveilleuse. À nos yeux, cela vaut mille fois tout que la renommée pourrait bien nous apporter !

jeudi, avril 26, 2012

Le coté commercial de Facebook

Les médias sociaux comme Facebook sont parfaits pour rester en contact avec ses amis. Je ne suis pas si sûr qu'ils soient encore bien utilisés par les entreprises qui essayent de s'en servir pour leur promotion des ventes. Je suppose que vous savez ce que je veux dire, dans la version commerciale, vous « aimez » marque ABC au lieu de devenir « l'ami » de Monique Dupont.

Comme beaucoup « j'aime » des tas d'entreprises commerciales sur Facebook, telles que - pour n'en citer qu'une – la station de ski de Deer Valley pour laquelle je fais du reste du travail. Cela me permet, entre autres choses, de bien rester au courant de ce qui s'y passe. Bien sûr, ce n'est pas la seule entité que « j'aime. » Il y a d'autres stations de ski, des athlètes, des marques d'autos, des groupes de rock, des périodiques, des chaînes de télé et des produits de consommation comme ma caméra vidéo GoPro.

Pourtant, quand il s'agit de promouvoir tous ces différents produits et services, il est bien rare que je reçoive des offres intéressantes, et c'est là que je pense que toutes ces sociétés loupent le coche. Je sais qu'ils sont là, je les aperçois, mais leur message n'est jamais assez convaincant pour m'interpeller et bien sûr leur acheter quelque chose.

Communiquer de manière très créative, maintenir l’intérêt des gens et les forcer à agir (comme acheter quelque chose) devrait être l'objectif principal de tous ces sites commerciaux à l'affut des « réseaux sociaux. » Je n'ai pas une procédure étape-par-étape à proposer afin d'optimiser cet outil, mais il me semble que la plupart des entreprises devraient au moins se remettre en question et mettre en place un mécanisme pour transmuter tous leurs efforts en ventes ...

mercredi, avril 25, 2012

Marketing politique

Les élections présidentielles françaises montrent que le marketing politique, quand il émane des conseillers politiques ne fonctionne pas bien. C'est pourtant vrai : Après cinq années au pouvoir, le parti de Sarkozy n'a pas encore compris que le président s’était mit la moitié de la France à dos en l'affichant sans retenue sa vie privée et sa vulgarité occasionnelle.

Il est pourtant vrai que toutes les bonnes mesures positives prises par Nicolas Sarkozy ont été largement éclipsées par une crise financière sévère et par les attaques incessantes des médias et les politologues. J'ai dit en d'autres occasions que son électorat piaffait d'impatience et aurait voulu voir de fantastiques résultats tout de suite.

Pourtant, ni ce que je viens d’écrire, ni le fait que Hollande a toujours eu un avantage dans les sondages, a pu convaincre les conseillers de Sarkozy qu'il auraient du réorienter sa campagne en faisait notamment des ouvertures dès le début auprès des deux candidats de l'extrême-droite et du centre (Le Pen et Bayrou) et qu'il auraient du façonner une image encore plus pragmatique d'un président déjà très terre-à -terre.

À moins d'un miracle, d'un événement politique imprévu qui pourrait jouer dans les mains de Nicolas Sarkozy ou d'une gaffe majeure faite par François Hollande lors du débat à venir, le président sortant est assuré de perdre l'élection. Donc, aux grands maux, les grands remèdes : Pourquoi ne pas repositionner le candidat en mettant bien en avant que le « produit » est loin d’être parfait, mais qu'il est malgré tout bien supérieur à l'alternative ...

L'énoncé de ce positionnement reconnaîtrai donc que même si tous les politiciens sont mauvais, Sarkozy est quand même moins mauvais que son adversaire. Cela ne manquerait pas d’interpeller et en particulier tous ceux qui sont toujours en train d’hésiter ou restent très influençable, comme dans toute élection.

C'est à peu près ce que je propose et, ce faisant, cette opération aurait pour objet d'injecter une bonne dose d'humanité et de crédibilité à une campagne vouée à l'échec. Cela pourrait servir de catalyseur pour ramener tous les sceptiques de Hollande vers l'actuel président, que ceux-ci se trouvent parmi l'extrême-droite, le centre et même l'ensemble de la gauche.

mardi, avril 24, 2012

Composer avec l'inertie ...

Que ce soit dans les affaires, les écoles ou la vie politique, l'inertie peut faire sombrer les plans les plus ambitieux. L'inertie est un véritable barrage créé par la bureaucratie, les traditions, la peur du changement et l’intransigeance. Il y a aussi d'autres forces maléfiques qui participent au maintien de l'inertie: crainte d'aller de l'avant, corruption et « traînage de pieds. »

L'inertie explique pourquoi, au demeurant de bons politiciens, ne peuvent guère réussir à faire avancer leur agenda ou des décideurs des plus prometteurs se trouvent aspirés dans des espèces de sables mouvants. Il y a aussi un autre élément tapi dans l'ombre ; il s'agit de toutes ces parties prenantes qui font trop souvent obstacle aux changements important. C'est un peu pourquoi certaines organisations « tyranniques » comme Apple, du temps de Steve Jobs, étaient capables de démarrages fulgurants, laissant et maintenant leur concurrents bien loin derrière.

Le dynamisme appelle à la révolution, mais tous ceux qui aiment trop leur confort et le statut quo étouffent le changement. La révolution n'a pas besoin d'être sanglante mais, il faut bien l'expliquer et c'est là que le pouvoir de la persuasion entre en scène. Ais-je dis « persuasion? » Qu'est-il donc arrivé à cet ingrédient magique ? Voilà bien un sujet dont nous devrions débattre prochainement ...

lundi, avril 23, 2012

Comment se forge-t-on une opinion ?

La plupart des gens sont des créatures réactives qui ne prennent pas assez de temps pour se faire leurs propres opinions. Ils ont tendance à graviter vers des idées correspondantes à leurs craintes, leurs préoccupations, leurs inquiétudes, leurs culture et leurs habitudes de tous les jours. Pourtant, si nous devions leur demander de se définir par rapport à une certaine idéologie (politique ou générale), ils auraient beaucoup de mal à l'expliquer et à la défendre.

 La réponse toute simple à ce paradoxe apparent est que nous ne prenons guère le temps de réfléchir et d’énoncer ce qui compte vraiment pour nous. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, cela devrait être une définition originale, qui n'est pas nécessairement dictée par l'opinion des gens qui nous entourent et des médias qui nous influencent. Celle-ci devrait être le reflet ce qui nous pensons sincèrement avec les valeurs (ou les déviations) qui reflètent le mieux notre confort personnel.

C'est précisément là que notre prise de position peut devenir risquée alors que nous aimerions présenter une opinion juste, décente, morale et politiquement correcte. C'est alors que l'on utilisera l'expression emblématique : « Vous savez, je ne suis pas raciste, mais ... » Ce genre de réflexion ouvre une porte bien inquiétante. Cela va-t-il exposer notre monstruosité, nos préjugés mesquins, ou nos côtés plutôt sombres ? Je m'invite avec vous à faire cet exercice et à énoncer ainsi notre sincère opinion. Il y a de fortes chances que nous soyons tous assez surpris !

dimanche, avril 22, 2012

Élections françaises

S'il est souvent très difficile de plaire aux français, les élections de cette année en sont une preuve criante. Tout comme Obama, Sarkozy a hérité d'une mauvaise situation économique et il est assez facile pour ses adversaires de l'attaquer sur ce terrain, sur son comportement, son utilisation assez libérale d'expressions vulgaires et sa petite taille.

Il n'y jamais de candidats politiques qui conviennent parfaitement à nos vues personnelles, mais mon sentiment est qu'en dehors du fait qu'il a commit quelques erreurs, c'est le meilleur candidat pour le poste, et une grande portion de l'électorat français démontre son ignorance économique et son manque de patience.
Bien que je ne vote pas en France, et même si je n'approuve pas l’intégralité du bilan de Nicolas Sarkozy au cours des cinq dernières années, c'est encore lui que je préfère parmi tous les autres candidats, et je parie qu'il finira par gagner la présidence dans deux semaines … Nous verrons !

samedi, avril 21, 2012

Avant la "Haute-Route ..."

Il y a déjà près de 3 ans que pour la première et dernière fois j'avais mis les pieds sur des skis de randonnée alpine et le résultat n'était pas des plus brillants. Désireux de ne pas rester sur une défaite, j'ai répété l’expérience aujourd'hui et les choses se sont beaucoup mieux passées.

Je dois dire que mes nouvelles chaussures de rando, que je mettais pour la première fois, m'ont fait terriblement souffrir au départ, mais heureusement cela s'est arrangé et à force d'efforts je me suis retrouvé au restaurant d'altitude le plus élevé de la station de Park City après avoir gravit quelques 718 mètres de dénivelé. D'abord, j'ai trouvé l'exercice bien épuisant, mais j'ai assez vite affiné ma technique de glisse, suis devenu un peu plus efficace et j'ai trouvé le moyen de bien zigzaguer jusqu'au sommet.

La prochaine fois, je viserai le Pic de Jupiter qui domine Park City à 3 050 mètres d'altitude et je compte encore faire neuf autres sorties de rando pendant qu'il nous reste assez de neige. Tout ça pour dire que j'ai toujours l'intention de faire un jour la « Haute-Route » ou Chamonix-Zermatt avec des amis, mais en attendant, je vais devoir m'entrainer sérieusement sur la « Basse-Route » qui domine Park City!

vendredi, avril 20, 2012

Temps liquide

Hier, je suis tombé sur une photo fascinante, publiée dans Facebook et montrant un groupe de français trempés jusqu'aux os sous une pluie battante. Chacun affichant un air pathétique, juste comme s'ils avaient raté l'Arche de Noé et étaient condamnés à l’inéluctable noyade. Il s'agit d'un côté de la France dont je me souviens très bien et c'est en fait une des meilleures raisons pour lesquelles nous adorons notre vie en Utah. C'est vrai que nous avons la chance d'avoir un temps extraordinaire.
 Peut-être un peu trop sec parfois, mais jamais boueux. Même s'il nous arrive au cours du printemps d'avoir quelques jours de pluie, il y a toujours un moment pendant la journée où il est possible de sortir sans trop se faire mouiller et pouvoir bien s’aérer. Je ne serai du reste pas où trouver un parapluie dans notre maison, même si je crois que nous en possédons un ou deux, et pas question de repérer un seul ciré jaune dans nos penderies ; juste quelques coupes-vent que nous portons lorsque nous courrons le matin et qu'il pleut un peu …

jeudi, avril 19, 2012

Course à pied et fontaine de jouvence ...

Pour ne pas trop s’éloigner du sujet dont nous parlions, deux de mes bons amis ont fait plusieurs observations qui méritent d'être mentionnées. L'un d'eux, Rob, de Boston, m'a demandé si mon épouse et moi avions enfin trouvé l'insaisissable « fontaine de jouvence », tandis que l'autre, Gérard, de Samoëns, en Haute-Savoie, me rappelai un proverbe Massaï ou une citation attribuée à Roger Bannister, l'athlète anglais qui le premier avait battu le record du mile en moins de quatre minutes : « Chaque matin en Afrique une gazelle s'éveille. Elle sait qu'elle devra courir plus vite que le lion sinon elle sera tuée. Chaque matin en Afrique un lion s'éveille. Il sait qu'il devra courir plus vite que la gazelle sinon il mourra de faim. Quand le soleil se lève, peu importe que tu sois lion ou gazelle : tu ferais bien de commencer à courir. »

Le commentaire de Rob trouve une réponse parfaite dans la citation de Gérard. Tout simplement, pour rester en forme et pouvoir continuer à skier avec un maximum d'énergie, nous sommes prêts à payer au quotidien le prix dont s'acquittent le lion et la gazelle chaque matin. Non seulement ce régime régulier nous a bien gardés en forme, mais il a également joué un rôle positif sur notre santé et a fortifié notre moral. En fait, en dépit de ce la plupart des gens qui nous connaissent bien pourraient croire, le ski n'est pas notre sport numéro un, c'est en fait la course à pied, et par une sacrée longue foulée!

mercredi, avril 18, 2012

Jauge de vie ?

Les copains qui regardent mes vidéos de ski sont parfois surpris, parfois étonné et m'avertissent parfois que je ferai bien de ralentir un peu et couler une vie plus tranquille. D'accord, je sais bien que tôt ou tard, mon corps va ralentir (ça a déjà commencé) et me signaler qu'une forte baisse de performance est imminente, mais jusqu'à ce que moment-là arrive, je veux faire tout ce que je peux pour bien profiter de ce qui m'est encore possible en suspendant ainsi, et en appréciant à fond, tous ces précieux moments et les bonnes sensations physiques qui accompagnent une vie active.

Depuis le jour où je me suis presque retrouvé en panne d'essence au beau milieu de l'État du Nevada, j'en suis venu à beaucoup apprécier ma jauge de carburant et son information analogique. Je ne peux plus m'empêcher de voir en ce petit cadran la mesure de ma vie déjà consommé et le rappel de ce qui m'en reste. Cette indication visuelle revêt une valeur différente selon les individus. Par exemple, mon épouse se met à paniquer quand il ne lui reste plus qu'un quart d'essence dans son réservoir et s'efforce de localiser une station service le plus vite possible. En revanche, je reste stoïque, ce qui est surement un trait typiquement macho.

Dans cet esprit, je vois donc ma vie mesurée par une petite jauge, avec l'indicateur se déplaçant de manière inéluctable vers la position « vide », année après année, ce qui rend l'espace restant de plus en plus précieux et fait en sorte que cela vaut la peine d'en profiter au maximum. Cette observation est ce qui m’amène à vouloir brûler la chandelle par les deux bouts quand je vois que plus le temps passe, plus ce qu'il reste de ma vie n'a pas de prix !

mardi, avril 17, 2012

Vidéos : Leçons apprises

Comme je l'ai mentionné dans ce blog, je suis tombé sur un livre qui m'a beaucoup appris pour produire de meilleures vidéos. En outre, je suis également arrivés à tirer d'importantes conclusions en me basant sur mon travail et mon expérience après avoir créé plusieurs centaines de vidéos de ski.

D'abord il faut toujours qu'il y ait un sujet sur l’écran, et par sujet, je veux dire une autre personne bien cadrée. Cette présence fournira profondeur et perspective tout en apportant une bien meilleure sensation de ce qui se passe réellement autour d'un skieur. Ne montrer que deux spatules ne mets pas du tout l'expérience en valeur.

Ensuite, il convient de suivre le skieur ; ceci est beaucoup plus préférable que de le précéder pour le filmer car l'objectif de la caméra a tendance à « perdre » l'individu à peu près à chaque virage, particulièrement lorsque ce dernier est à long rayon et sur une pente raide.

Enfin, il faut faire très attention de rechercher la plus grande stabilité possible (une chose très difficile) et de skier à des vitesses très raisonnables, sinon, c'est « le mal de mer » garanti. Cette dernière condition est certainement là où vont aller tous mes efforts la saison prochaine. C'est aussi de loin la plus difficile à bien maîtriser!

lundi, avril 16, 2012

Skier avec une « bombe » de 21 ans ...

Samedi dernier, je faisais du ski à Canyons et suis tombé sur un ancien sauteur à ski, aujourd'hui étudiant à l'Université de l'Utah. Nous faisions du ski chacun de notre coté jusqu'à ce que nous nous retrouvions ensemble sur le télésiège. C'est là que ce jeune homme m'a demandé de faire une piste avec lui. J'ai accepté à condition de pouvoir filmer sa descente en ma compagnie au moyen de mon caméscope GoPro, monté sur casque.

Je voulais tester certains trucs et en particulier voulais essayer de pratiquer des prises de vue plus stables en skiant assez vite. Je me suis mis à suivre ce jeune gars, qui avait même pas le tiers de mon âge, sous les pylônes du télésiège, sur une neige difficile à négocier, constituée de 25 centimètres tombés la veille et regelés, le tout saupoudré de 5 centimètres de « fraîche. »

Le jeune homme skiait « à fond la caisse » en décollant sur des bosses chaque fois que c’était possible (logique, il était habitué au tremplins de 90 mètres) et j'ai fait de mon mieux pour rester sur ses talons alors que nous dévalions cette pente très raide, comme deux évadés de prison. Une autre façon merveilleuse de mettre un point final à ma saison de ski aux Canyons!

dimanche, avril 15, 2012

Âge, compétence et contribution ...

Assez souvent, nous regardons des émissions de variété à la télévision française et sommes généralement choqués par la mauvaise qualité des artistes qui s'y produisent. Il est vrai que la plupart des productions sont dirigées par des « vieux » (comme Michel Drucker et Patrick Sébastien) qui n'ont guère changé en 30 ans et auraient dû prendre leur retraite il y a bien longtemps.

Ils sont probablement toujours capable de s'accrocher à leur contrats parce qu'ils continuent d'exercer une forte influence sur les chaînes publiques et arrivent à s'en tirer en faisant passer des tas spectacles bien médiocres. Les chanteurs qui s'y produisent sont aussi pathétiques que leurs promoteurs. L'un d'entre eux est Gérard Lenorman qui est particulièrement horrible et que l'on trouve souvent en compagnie d'autres artistes tout aussi médiocres.

C'est vraiment dommage, car cela amène à croire que tous les artistes français sont tous nuls alors que je soupçonne que ce n'est pas le cas ...

samedi, avril 14, 2012

La superstition porte-t-elle malheur ?

Hier était un vendredi 13 et pour plaisanter - je pense - un de mes amis Facebook a écrit que je devrais savoir que la superstition porte malheur. J'ai immédiatement pensé que, par pure symétrie, l'absence de superstition doit porter bonheur, ce qui n'est pas tout à fait logique, car en fait on devrait s'attendre à une répartition équilibrée entre chance et malchance.

Voilà donc pour ça. J'ai ensuite réfléchis cinq minutes à la superstition. Je ne pense pas être superstitieux, mais au fil des ans, à différents moments et à petites doses, j'ai souvent dérivé vers cette croyance obscure. Je n'ai jamais été terriblement religieux. À une époque j'ai craint le dieu qui châtiait, mais plus tard, j'ai perdu la conviction qu'il pouvait vraiment exister et qu'il se souciait même de moi.

Ce qui est vrai c'est que je crois en une forme de heureux hasard et pense que les choses arrivent toujours pour une raison ; le destin, quoi ! Cela m'irrite du reste pas mal, car cela va contre mon raisonnement assez cartésien. Cette dimension est honnêtement liée à une forme de spiritualité que certaines personnes pourrait appeler de la superstition.

Je pense vraiment que nous sommes tous « branchés » sur une espèce de prise universelle et que certains d'entre nous sont plus aptes que d'autre à sous-tirer cette mystérieuse « force » et à bien l'utiliser pour mener leur vie. C'est vrai, je crois en cette force obscure, quelle qu'elle soit, est je pense qu'elle est foncièrement bonne ; j'ai désormais du pain sur la planche si je veux m'atteler à la découvrir !

vendredi, avril 13, 2012

Avant et après

Mon point de vue sur la vie, c'est que nous ne sommes rien avant que nous soyons nés et de nouveau rien du tout après notre mort. Nous sommes juste qu'un microscopique « bip » sur l'écran radar de l'univers. Rien avant, rien après.
Certes, nous pouvons nous leurrer en pensant que nous valons mieux que cela et méritons d'être conservé, un peu comme les tas de saletés que nous accumulons obstinément dans nos garages, nos greniers, nos armoires, nos fichiers et nos souvenirs personnels, mais nous ne faisons que passer, alors mon conseil pour la journée est d'être extrêmement vigilant avec l'utilisation que nous faisons de notre temps au quotidien qui ne représente qu'une portion infinitésimale mais si précieuse de ce « bip! »

jeudi, avril 12, 2012

Toujours jeunes ?

Quand nous courons le matin, ma femme et moi nous demandons toujours mutuellement « comment te sens-tu ? » Ce qui en pratique signifie « tes articulations te font-elles mal, est-ce que tout fonctionne bien? » À bien des égards, nous ne nous sommes jamais senti aussi bien qu'aujourd'hui et je pourrai même ajouter que nous nous sentons aussi bien que lorsque nous avions trente ans.

Bien sûr, ce n'est pas tout à fait exact ; d'abord, nous sommes extrêmement conscients du fait que la santé et la mobilité dont nous profitons aujourd'hui sont des atouts fugaces et c'est pourquoi nous vérifions si souvent leur niveaux. Je ne dis pas que nous nous attendons constamment au pire, mais nous restons très conscients qu'il faut désormais faire très attention et demeurer extrêmement reconnaissants de notre bonne santé.

Pensons nous avoir dépassé notre sommet physique ? Absolument ! Ceci dit, nous ne voulons pas juste renoncer et baisser les bras ; c'est bien trop tôt et c'est pourquoi, au fond, nous continuons de croire que nous sommes toujours jeunes !

mercredi, avril 11, 2012

Voitures, skieurs, pneus et skis

Souvent certains éléments critiques d'une auto sont des héros ignorés, pris pour acquis et pas du tout considérés pour leur importance capitale. Il s'agit des pneumatiques et ceux-ci assurent le point de contact si important entre le véhicule et la route.

L'inverse est vrai en ce qui concerne le ski. Les skis, qui jouent le même rôle que l'humble pneu, sont glorifiés, sont constamment sous les feux de la rampe et sont loués à tout bout de champ. Pourtant, ces deux composantes sont très semblables. Ils doivent bien fonctionner, rester en parfait état et bien sûr s'user le plus lentement possible.

Ceci dit, le moteur de la voiture (les muscles du skieur), la transmission (les chaussures de ski) jouent un rôle tout aussi important, sinon supérieur à ces surfaces de contact. Toutes choses étant égales, mettez-donc un bon skieur sur une paire de planches médiocres (toutefois modernes) et vous ne verrez pas beaucoup de différence, mais mettre un mauvais skieur sur la meilleure paire de skis qui existe, et notre individu aura tout autant de mal à faire tourner ses planches.

La morale de cette histoire est que, peu importe les skis, c'est toujours le skieur qui compte!

mardi, avril 10, 2012

À cours de neige ?

Encore six jours, et la saison de ski à Park City aura eu juste assez de neige pour arriver au jour de fermeture, en tout cas c'est ce qui me semble. Aussi loin que je me souvienne, nos stations n'aurons jamais fermé avec l'exacte quantité de neige nécessaire pour clôturer la saison.
Cela est bien sûr du à toute notre merveilleuse neige à canon produite en abondance et en prévision d'un manque de neige naturelle, avec la station de Deer Valley menant la charge et ne ménageant aucun effort et aucune somme d'argent pour produire d'énormes quantités de neige artificielle avec suffisamment de marge pour palier à un scénario catastrophique …

Espérons que l'an prochain, les dieux de la neige vont enfin se remuer les fesses et vont nous donner suffisamment de matière première !

lundi, avril 09, 2012

Avec des « si … »

Il y a un peu plus d'un an que mon ami Denys Liboz nous a quitté. Bien que sa mémoire reste encore vivace dans sa famille et parmi ses amis, il m'arrive de continuer de me demander ce qu'il ferait aujourd'hui, s'il n'avait pas été victime du virus amylose. Il serait probablement encore en train travailler en tant que représentant, avec sa nouvelle paire de hanches artificielles, ferait encore du vélo et du ski et se demanderait si et quand il devrait prendre sa retraite.

Chaque fois qu'il le pourrait, il passerai du temps avec son fils, sa fille et ses petits-enfants, sauterai à l'occasion dans un avion pour rendre visite à ses frères en France, et tout comme nous, ralentirai un peu son rythme quotidien. Je l'appellerai de temps en temps pour nous remémorer le bon vieux temps et il me dirait que sa vie n'a jamais été aussi bonne pour lui qu'à ce moment là ...

dimanche, avril 08, 2012

Ski et œufs de Pâques

J'avais pensé pouvoir combiner un peu de ski avec des amis le matin et cueillir des œufs en compagnie de mon petit-fils l’après-midi. Notre petit gars était censé venir vers le milieu de la journée pour se mettre à la recherche de ce qu'avait caché le lapin mythique un peu partout dans notre jardin.

C'était sans compter sur son son envie soudaine de venir nous rendre visite beaucoup plus tôt dans la journée. Il avait probablement trop entendu que le lapin, distributeur de sucreries, était un lève-tôt et qu'il vaudrait mieux récolter tôt que tard; de plus, comment un gamin de quatre ans peut-il comprendre les vertus contenues dans le verbe « attendre ? »

Comme vous auriez conclure, j'ai donc reporté ma sortie à ski pour plus tard dans la semaine et j'ai passé une merveilleuse matinée en compagnie de mon petit-fils. Joyeuses Pâques !

samedi, avril 07, 2012

Le problème avec les « Premières Traces ... »

Je ne suis pas tellement fan de faire les toutes premières traces en neige fraîche pour un certain nombre de raisons. D'abord, il semble qu'il faille toujours attendre qu'une remontée mécanique soit ouverte pendant qu'il neige ou juste après. Le télésiège est peut-être fermé à cause d'un vent violent ou en attendant que les pisteurs dynamitent les zones exposées aux avalanche ; cela exige beaucoup trop d'attente, beaucoup plus que je suis capable de tolérer.

Une autre très bonne raison est le fait qu'il existe toujours des passages assez plats, même dans sur les terrains les plus raides, pour qu'il faille invariablement « faire la trace » pour soi-même et tous les autres usagers. Ce n'est pas que je sois égoïste, mais cela demande beaucoup d'efforts et de temps à brasser toute cette « pouf » à vitesse d'escargot.

Enfin, si faire sa propre trace apporte de bonnes sensations, celles-ci sont uniformes et je préfère évoluer sur des pistes avec des traces déjà croisées, offrant ainsi une succession d'accélérations et de coups de frein ; je trouve cela excellent pour affuter mon sens de l'équilibre et m'apporter un élément d’intérêt continu. Des raisons bien valables pour ne pas passer en premier dans la neige vierge !

vendredi, avril 06, 2012

Possible ?

En jetant un regard sur mon passé, je me rends compte que tout est possible. Cela s'applique à tout ce qui est rationnel, et pourtant, peu de gens croient en cela et agissent en conséquence. Bien sûr, beaucoup trop de gens ont du mal à croire en ce qui est tout à fait rationnel et donc possible et, inversement, croient en des tas de balivernes tout à fait irrationnelles et matériellement impossibles.

Ceux qui me connaissent bien vont comprendre ce dont je parle. Si vous ne le savez pas, demandez-le moi en affichant un commentaire. Cela dit, je suis plus convaincu aujourd'hui qu'à n'importe quel moment de ma vie en la puissance de la possibilité. Tout ce qui est rationnel est possible; il suffit d'investir votre âme et votre énergie dans cette voie !

jeudi, avril 05, 2012

Chance, chance et chance

Quelques soirées en arrière, j’écoutai le récit du parcours de vie d'un nouvel ami. Comme pour beaucoup de gens que j'ai la chance de connaitre, son cheminement était tout à fait remarquable et l'avait placé au beau milieu de la création de nos hautes technologies modernes.

Je ne vais pas entrer dans les détails et vous dire de qui il s'agissait et tout ce qu'il a pu réaliser, mais je voudrai juste souligner que tout au long de notre entretien, il a insisté sur le rôle énorme qu'avait joué la chance dans sa vie toute entière et dans son succès.

Comme je l'ai déjà dit à plusieurs reprises, nous sommes en grande partie le résultat de la chance ou de la malchance, et si nous avons touché les bonnes cartes, nous devrions toujours bien nous en souvenir !

mercredi, avril 04, 2012

Adieu, bonne et loyale servante

Après que ma fille m’aie juste déposé à l'aéroport, je l'ai vu disparaître au loin au volant de sa nouvelle voiture. C'est vrai que cette petite auto m'a emmené un peu partout dans l'Ouest des États-Unis pendant ces neuf dernières années. Aujourd'hui, elle a désormais trouvé un nouveau domicile et est prête, en tout cas je l'espère, à rendre des tas de services pendant au moins une autre décennie à sa nouvelle propriétaire, que ce soit en Californie ou partout ailleurs où le destin pourra bien entrainer celle-ci à l'avenir.

J’étais assez partagé en regardant ma voiture s'en aller. Un peu triste parce qu'elle m'avait si bien servi pendant tant de temps, mais surtout heureux parce que je savais qu'elle allait rester en très bonnes mains pour encore très longtemps!

mardi, avril 03, 2012

En passant par Squaw Valley

Chaque fois que je me trouve près du lac Tahoe, je n’hésite pas à faire un détour pour jeter un coup d'œil sur son magnifique cadre et lorsque cela m'est également possible, j'adore me rendre vers le portique qui domine l'entrée de la station de ski de Squaw Valley et sert à rappeler l'histoire olympique de l'endroit grâce à un monument qui semble avoir beaucoup évolué au fil des ans.

Pour moi, ce lieu me rappelle des souvenirs liés à l'un de mes compatriote et voisin assez célèbre, puisqu'il s'agit de Jean Vuarnet, qui y avait remporté une médaille d'or en descente en 1960. Mes pensées partent en cavale à partir de là et s’arrêtent d'abord sur son retour triomphal à Morzine en Mars de cette même année où trônait sur la place du village la Floride Renault toute blanche, cadeau de la municipalité à son jeune héros olympique.

De là je revois Jean Vuarnet sauter sur le tremplin de ski des Avenières, ses visites en compagnie d'Edith, son épouse, aux Lindarets, où la paire avait toujours convoité le magnifique chalet des Lavanchy ... Ainsi, la mémoire a toujours une façon détournée de surprendre les rêveurs les plus disciplinés et de les faire naviguer bien loin de leur point de départ ...

lundi, avril 02, 2012

Une autre traversée du Nevada

D’est en ouest, l'état du Nevada mesure plus de 450 km de largeur, et avec très peu de choses à voir et à faire d'un bord à l'autre, il n'est pas nécessaire d'en faire souvent la traversée pour pouvoir se souvenir de ce que l'on peut y trouver en matière de points de vues spéciaux ou d'endroits intéressants. Ce voyage était un peu différent des autres dans la mesure où je ne l'avais jamais fait en fin de saison d'hiver, avec autant de sommets enneigés visibles d'un peu partout, ajoutant ainsi un peu de variété et d'intérêt à un paysage habituellement assez uniforme.
Ceci dit, s'il existe un lieu qui donne une juste idée de l’étendue géographique de Amérique, c'est bien l’état du Nevada. Ces grands espaces sont tellement puissants qu'il en deviennent très vite paralysants et font de ces paysages grandioses une surdose d'images assez ressemblantes dont on se lasse quand même assez vite !

dimanche, avril 01, 2012

Pour aider la Grèce

Qu'avez-vous fait de concret pour aider la Grèce à sortir de sa crise ? Peut-être n'y avez vous même pas pensé ? Bon, il n'est jamais trop tard ; ceci-dit, je me suis déjà creusé la cervelle pour aider ces gens et j'espère que non seulement vous admirerez mon effort, mais vous serez aussi inspirés par mon exemple.

Ces deux derniers mois, nous avons radicalement changé notre consommation de yogourt de la fabrication américaine à ceux qu'on appelle « Grec », tout au moins si l'on base sur ce qu'indiquent les étiquettes. J'espère qu'ils nous les ont expédié par voie maritime (il n'y a pas plus grec que le métier d'armateur, non?) Pour le moins, ils ont du envoyer la culture par fret aérien depuis Athènes.

Pour être encore plus Grec que Zeus, nous avons également changé nos glaces en faveur de celles au yaourt Grec bien sûr. Celles ci sont franchement dégoûtantes, mais là au moins nous partageons vraiment le triste sort et la souffrance des gens vivant en bordure de la mer Égée !