vendredi, avril 30, 2010

Forer à fond ...

La mantra Sarah Palin vient de s'écrouler avec cette horrible nappe de pétrole qui grandit dans le Golfe du Mexique. En ce moment, les conservateurs et tous les autres « révoltés » du tea party rasent les murs alors que les conséquences de cette catastrophe continuent d'empirer. Alors qu'il y a moins d'une semaine les deux tiers de la population américaine pensait encore que c'était une bonne idée d'aller pomper du pétrole au beau milieu de l'océan, le président Obama devra désormais repenser la stratégie de forage en mer qu'il vient juste d'annoncer et prendre les mesures nécessaires afin que ce programme ne tourne pas en cauchemar.

Alors que les compagnies pétrolières sont toujours les premières à empocher des bénéfices énormes, les contribuables ne devraient pas être ceux qui payent les pots cassés; nous verrons comment la facture de cette catastrophe se réglera quand la dernière goutte de cette nouvelle marée noire aura été épongée. Une chose est certaine, cette mésaventure remet la politique énergétique des États-Unis au premier plan, juste après les débats en cours sur la réforme financière et celle de l'immigration. Il est clair que ce sujet doit désormais être débattu vigoureusement et doit servir à nous désengager d'une surconsommation démente, aider à sécuriser les plates-formes de forage, mettre en œuvre de vraies mesures d'économie d'énergie, responsabiliser les grandes compagnies pétrolières et nous tourner résolument vers les énergies alternatives. C'est ça, je dois rêver!

jeudi, avril 29, 2010

De l'argent pour « vendre » des virages

Combien gagnent les moniteurs de ski? Cela dépend en grande partie de l'endroit où ils enseignent et ce qu'ils font dans une école de ski. Si vous voulez gagner beaucoup d'argent en « vendant » des virages, ne choisissez surtout pas l'Amérique du Nord ou les pays de l'hémisphère sud. Allez en direction des Alpes et concentrez-vous sur la France. Non seulement ce pays – tout comme les États-Unis – est le lieu où se trouvent le plus grand nombre de skieurs (environ 60 millions de journées de ski annuelles pour chaque marché), mais le métier de moniteur de ski y reste toujours une carrière très honorable dans laquelle les travailleurs sont indépendants et peuvent gagner jusqu'à 30.000 Euros en une saison; bien sûr, il faut payer le sécurité sociale et tous les autres impôts français destinés à séparer ces skieurs professionnels d'une portion importante de leurs revenus, mais le travail reste quand même immensément attrayant.

Les raisons du succès continu des écoles de ski français se trouvent dans la qualité de formation de leurs membres, leur excellente motivation, le juste équilibre entre convivialité et technique, le fait que leur profession soit organisée comme une franchise McDonald et que comme aucune autre école du genre, ils continuent de vendre leurs services étonnamment bien. Vous voulez gagner plus? Devenez directeur de l'école de ski; vos pairs voterons pour vous si vous savez bien les charmer et gagner leur confiance; vous gagnerez alors 160% de ce que font en moyenne les dix meilleurs moniteurs; à ce stade, vos responsabilités consisterons à veiller sur les affaires de l'école le reste de l'année, de vous abstenir de mettre la main dans la « caisse, » mais cela ne vous empêchera pas de faire le charpentier, d'exploiter un restaurant, ou tout simplement de siroter votre Pastis tous le printemps, l'été et l'automne en attendant que la neige se remette à retomber ...

mercredi, avril 28, 2010

Gens déraisonnables

Est-ce juste moi, ou est-ce qu'au fil du temps, certaines personnes deviennent totalement déraisonnable, ignorent les règles établies et décident d'appliquer les leurs; c'est à dire font ce qui les arrangent?Lorsque cela se produit, au lieu de réagir en sens diamétralement opposés et de perdre mon sang-froid, je réfléchis un peu mieux, m'efforce de ne jamais répondre impulsivement et à la place de tout cela, je redéfinis la stratégie la plus à même de bien me servir et de protéger mes intérêts. Nous avons déjà discuté des émotions en affaires et conclus que les deux constituaient un mélange dangereux. La règle est donc de bien séparer les deux, rester fidèle à son plan et à ce qui va fonctionner afin de rester dans le camp gagnant.

mardi, avril 27, 2010

Dernière journée de ski à Snowbird

Hier était un de ces journées parfaites sur la neige. Le temps était très froid pour la saison, mais avec un beau ciel bleu et peu de gens en ce dernier lundi du mois d'avril. Pour ceux qui ne connaissent pas Snowbird, ou le « Bird » comme ses fans l'appellent affectueusement, imaginez-vous un environnement à la fois très sauvage et bien alpin, juste à 15 kilomètres d'une métropole comptant plus d'un million d'habitants et ouvert pour le ski, chaque année de novembre à la fin du mois de mai, parfois plus tard et j'ai même vu jusqu'au 4 Juillet. C'est un vrai terrain de haute montagne, avec ses propres couloirs classiques comme "Pipeline" et beaucoup de passages raides et stimulants ainsi que de multiples pistes longues et difficiles.
Il me paraît quasiment impossible de trouver l'équivalent de Snowbird de par le monde, même en passant par Grenoble ou Téhéran! Les gens qui se trouvaient dans la cabine à chaque montée du téléphérique avait plus d'ADN à spatules dans le sang qu'il est permit d'imaginer et la plupart d'entre eux avaient le physique de vrais mordus du ski. Leurs skis étaient très large, peut-être un moyen d'exprimer leur force physique à ski, tout comme on dit en français: « plus l'pantalon est large, plus l'homme est fort ... » et qui s'applique parfaitement à certains skis que nous avons vu hier qui, dans parfois semblaient plus larges que longs et tout « tortillés » comme s'ils avaient subi des convulsions en sortie de moule, mais cela devrait faire l'objet d'une toute autre discussion à venir.

En tout cas, nous avons passés une merveilleuse journée, c'était mon 93e jour de ski de la saison (en fait, le 99e en comptant mon travail de bénévole) et celui qui devait m'amener au delà des 2 millions de pieds de dénivelé skiés pour la saison (soient 612.739 mètres, mon record absolu.) Je suis maintenant prêt à faire autre chose, peut-être un peu de peau de phoque, mais nous verrons bien ...

lundi, avril 26, 2010

Marcher, courir et brûler des calories ...

Récemment, mon fils, qui n'est pas un coureur, disait qu'il n'y a pas de différence majeure en matière de valeur d'exercice entre course à pied et marche, et que la marche était préférable, car elle n'avait peu d'impact sur les articulations. Alors que nous écoutions son avis avec beaucoup d'attention, nous savions qu'intuitivement ces deux types d'exercices ne pouvaient pas être tout à fait les mêmes en termes de calories consommées. Ce débat dure depuis la nuit des temps et nous avions besoin de preuves pour au moins nous convaincre que la course reste un exercice plus efficace et d'un bien meilleur rendement que la marche.

D'abord, parcourir une même distance en moins de temps et déjà un gros avantage. Penser que les deux exercices sont identiques ouvre la porte à toutes sortes absurdités comme dire que si nous consommons environ 70 calories par kilomètre sur terrain plat, nous utiliserions la même quantité de calories pour ramper ou pour sprinter; cela ne fait pas beaucoup de sens pour moi! Si je conduis ma voiture à 60 ou à 110 km/h, cela entraine une importante différence de consommation de carburant …

En 2004, des chercheurs de l'Université de Syracuse ont comparé les dépenses énergétiques occasionnées entre marche et course à pied en utilisant des équations tres compliquées et en tenant compte entre autres du nombre réel de calories brûlées par l'exercice supplémentaire en ôtant les « calories-repos » que nous consommons lorsqu'on nous sommes parfaitement immobiles. Ils ont constaté que la consommation nette de calories était pour les femmes de 91 quand elles courraient contre 43 lorsqu'elles marchaient. Pour les hommes, cette meme consommation se montaient à 105 en courant contre 52 en marchant.

Cette étude semblerait montrer que ces sujets consommaient deux fois plus de calories en courant qu'en marchant. Bien sûr, il s'agit d'un cas parmi une multitude de situations et il semble que ces résultats peuvent varier comme le prétend une autre étude menée par l'École de Médecine à l'Université de Washington. Pourtant, peu importe comment ces résultats sont interprétés; plus on va vite, plus la dépense calorifique augmente et comme il beaucoup plus facile d'aller vite en courant plutôt qu'en marchant, nous avons décidé de continuer à courir jusqu'à ce que nos chevilles, genoux et hanches se mettent à se déglinguer!

dimanche, avril 25, 2010

Quel genre de croissance?

Depuis le temps, vous vous êtes sans doute rendus compte que je suis contre la surpopulation et aussi contre la croissance quantitative, son sous-produit jumeau. Je ne suis pas contre une bonne croissance en tant que telle et, à sa place, j'aimerai voir se développer une « croissance qualitative. » Laissez-moi juste essayer de définir ce que j'entends par là. Au lieu de fabriquer des choses en grandes quantités, en larges tailles et de mauvaises qualité, je propose que nous nous attelions à créer des choses de bien meilleurs produits qui vont représenter des améliorations sensibles, qui durent plus longtemps, coûtent moins cher à entretenir, génèrent une plus grande satisfaction pour l'utilisateur et sont moins coûteux à produire (à la fois en terme de coûts directs, de coûts environnementaux et de tous les autres coûts « cachés ».)

Tous les gains produits par une telle série d'améliorations devraient être partagés entre concepteurs, producteurs et utilisateurs. Tout cela semble utopique? Peut-être, mais cela mérite d'être exploré. C'est là une nouvelle façon d'envisager des possibilités compatibles avec un arrêt de la croissance nataliste ou, pourquoi pas, une future baisse de la population globale. Cette nouvelle approche de croissance qualitative pourrait être stimulée par une fiscalité adapté et surtout par une prise de conscience qu'il est temps de commencer à œuvrer pour la planète, le reste du monde naturel et notre propre progéniture. En final, quelque chose de plus durable qu'utopique ...

samedi, avril 24, 2010

Mon pote François Feuz

Hier, comme il y avait longtemps que je ne lui avait pas parlé, j'avais décidé d'appeler mon ami François Feuz. J'ai eu sa femme Marie-Jo au téléphone. Elle semblait désemparée, et m'expliqua alors qu'il y a peu près un mois, en faisant du ski à Courchevel, François a fait fait une chute, et s'est endommagé ses vertèbres cervicales et se trouve maintenant dans un hôpital suisse où il subit une rééducation sérieuse. Les conséquences de cet accident sont que François tout au mieux est maintenant devenu paraplégique. Quel catastrophe pour un type aussi formidable!

Au cours de ce même appel, j'ai également parlé à Yann, le fils cadet de François, qui m'a dit qu'il était important de maintenir un esprit très positif chez son père, et que ce n'était pas notre désolation collective qui allait l'aider. Il m'a demandé de demander à tous ceux qui connaissaient Francois de lui fournir une courte vidéo-souvenir, insistant sur les bons moments que vous avez pu passer avec lui et exprimant ainsi un message de force, d'espoir et de pensées positives. Il en sera fait un plus long métrage que son fils a l'intention de lui montrer afin de lui booster le moral.
Je vous demande de procurer ce message personnel dans lequel vous exprimerez tout ce que vous ressentez de positif à son égard. Si vous avez des questions sur le format désirable pour cette vidéo et où l'envoyer contactez-moi. En ce moment, François est hospitalisé à Nottwil, près de Lucerne et y restera jusqu'à Novembre ou Décembre de cette année. Il ne peut prendre aucun appel téléphonique, mais l'hôpital lit les messages e-mail qui lui sont envoyé à travers cette page. Il suffit de remplir le formulaire et il recevra votre note. Soyez bref, fort, positif et dites lui bien: « Vas-y François! »

vendredi, avril 23, 2010

Un tour de montagnes russes

En affaires, certains accords semblent prendre une éternité et sans une patience extraordinaire, nombreux sont ceux qui ne se concrétisent jamais. Il faut parfois une incroyable maîtrise de soi, un détachement total, un solide sens d'auto-dérision et beaucoup de sagesse pour laisser s'épanouir des cas au demeurant sans espoir, en opérations consommées. Je suis en ce moment au beau milieu d'une de ces situations remplie de suspense et comme rien n'est encore signé ou conclus, je suis intensément présent, actif, mais je ne me fais encore aucune illusion ...

jeudi, avril 22, 2010

Joyeux Jour de la Terre!

Même si je ne me suis vraiment rendu compte de son existence qu'assez récemment, je réalise quand même, 40 ans après sa création – cette simple remarque ne me rajeunit pas! - que cette date est devenue plus important pour moi que Noël, Pâques et tous nos jours fériés combinés. Il s'agit de notre précieuse maison, cette petite boule bleue flottante dans l'espace, qui survit tant bien que mal en dépit de 6,8 milliards d'entre nous qui font tout leur possible pour l'étouffer et la transformer en une sombre sphère sans vie ...
Alors, que vais-je bien faire pour fêter cette journée? Continuer à vivre tout simplement, en travaillant tous les jours à minimiser mon impact sur l'environnement, continuer de chercher de meilleurs moyens d'y parvenir, prêcher avec force en faveur de la diminution de la population humaine (quel idée incroyable!) et faire tout en mon pouvoir pour, lentement mais sûrement, changer les choses pour le meilleur afin que nos enfants, notre petit-fils et tous ses petits copains puissent en profiter. Un concept tout simple, mais très puissant je crois.

mercredi, avril 21, 2010

Plus prudent ...

En dépit d'un mauvais pressentiment je suis allé skier à Snowbird hier. Les conditions printanières étaient aussi exécrables que la température était élevée et pour aggraver la situation je ne suis arrivé qu'aux alentours de 11 heures, après que les quelques pistes damées aient déjà commencé à tourner en « soupe. » Comme je ne peux jamais dire non à une occasion supplémentaire de skier et que je tenais à amortir mon forfait journalier, je restais sur les planches jusqu'après 15 heures et trouvais le moyen d'accumuler près de 12.000 mètres de dénivelé en skiant principalement sous le téléphérique.

Il va sans dire que lorsque je retrouvais ma voiture j'en avais assez pour la journée, mais si j'ai skié intensément, je suis resté extrêmement prudent à chaque instant. Trois côtes cassées et un tendon d'Achille sectionné m'ont déterminé à ne plus jamais me blesser en skiant. Je suis devenu beaucoup plus conscient, attentif et vigilant. Je n'embrasse désormais plus les mêmes risques qu'autrefois et suis devenus beaucoup plus « calculé. » Cela ne veut pas dire que je skier beaucoup moins vite, mais je suis devenu beaucoup plus sélectif dans la manière dont je combine vitesse et conditions. Les mauvaises langues diront que je vieillis; je leur réponds que je m'assagis, tout simplement ...

mardi, avril 20, 2010

Quand gens et entreprises ne veulent pas changer

Le changement est pour moi une merveilleuse occasion de renouvellement. Je ne parle pas ici de changement orienté sur un quelconque type de croissance, mais plutôt comme une possibilité d'améliorer l'aspect qualitatif d'un objet ou d'une expérience. Pourtant, pour beaucoup, le changement est un élément dont ils ne veulent pas dans leur vie. Pour eux, le changement ne peut en aucun cas être une option délibérément choisie, mais constitue seulement un mal nécessaire.
Celui ne peut être mis en œuvre que lorsque l'on se trouve littéralement coincé dans une voie sans issue. Mon dilemme du jour est donc de savoir comment convaincre les gens et de leurs entreprises d'embrasser un changement qui peut leur être bénéfique et devrait être mis en œuvre le plus tôt possible. Les changements dont je parle sont ceux que l'on provoque volontairement et qui n'ont rien à faire avec un vulgaire réflexe. Peut-être la seule réponse à cette quête est tout simplement d'emmener son idée ailleurs et de la planter là où le sol est beaucoup plus fertile et l'esprit bien ouvert aux idées nouvelles. Je vais essayer ...

lundi, avril 19, 2010

Quand le ski … prends des vacances!

Hier marquais le jour de fermeture à Park City Mountain Resort auquel j'ai participé de manière très active. Comme le temps était assez chaud, je n'ai skié que de 9 à 12h20, et après ça je mettais un terme à ma saison de ski à Park City. Pas tout à fait quand même, car j'ai encore l'intention de skier 2 ou 3 fois dans à Alta et Snowbird, chose qui est devenue tradition pour moi, ces dernières années. La différence étant qu'au lieu d'être la règle, la pratique du ski sera désormais l'exception dans mon quotidien, comme la bonne saison commence à prendre pied. Les long virages rapides seront remplacés par le jardinage, le ramassage de salades de pissenlit, un peu de vélo et d'avantages de promenades l'après-midi. Cette saison, qui a commencé plutôt maigrement côté neige a fini par être excellente, et avec tant de jours sur les skis, je me sens très privilégié ...

dimanche, avril 18, 2010

Patron de Fédé traqué ...

Il y a déjà près de deux ans que l'on entend des ronchonnements à propos de la rémunération de Bill Marolt, le patron de la fédération de ski et de snowboard américaine (USSA.) Ce mécontentement sous-jacent faisait surface hier dans un article du New York Times, qui braquait ses projecteurs sur les 652.000 dollars (483.000 euros) de traitement annuel qu'a reçu Marolt. Il serait utile de savoir si une association à but non lucratif comme l'USSA devrait prodiguer de telle largesses à son dirigeant.

Une autre question serait de savoir qui sont exactement les membres du conseil d'administration et ce qu'ils pensent de cette politique. Bien sûr il y a aussi cette histoire récente de conduite en état d'ivresse qui ne cadre pas tout à fait avec l'idée de montrer le bon exemple, et une autre question est celle de l'âge de Bill Marolt; est-ce logique pour l'USSA d'avoir un patron âgé de 66 ans qui est d'ores et déjà reconduit dans son mandat jusqu'à son 70ème anniversaire? Il me semble que toutes ces question risquent de trouver des réponses intéressantes dans un avenir assez proche ...

samedi, avril 17, 2010

Nouveau record mondial de dénivelé?

Hier, j'apprenais que le 22 Mars dernier, un certain Oliver Kern, a skié un dénivelé de 60.874 mètres en une journée, et que cela lui avait prit un peu plus de 15 heures. Ce record semble ignorer celui qu'avait établit Chris "Superman" Kent à Aspen en 1991 en accumulant 82.650 mètres. Le même jour, Kern a également établi un nouveau record du monde de 5.550 mètres de dénivelé à l'heure, battant le record Guinness précédent qui était de 4.490 mètres et met donc en question cette « performance. »

Pour parvenir à son record, Kern dit avoir mangé des spaghettis à la bolognaise dans la télécabine et avoir utilisé une lampe frontale pour finir de skier dans l'obscurité. Originaire de Munich, Oliver Kern qui se porte bien, est un personnage connu. Âgé de 36 ans il est le créateur du portail Internet Skiresort.de et dit avoir visité plus de 700 stations de ski. Dans le passé, il s'est approprié un certain nombres de records du monde assez bizarres, comme de skier dans trois stations de ski sur deux continents le même jour (des deux côtés de la côte Pacifique) ou d'avoir prit plus de 70 remontées mécaniques différentes la même journée - ce type est donc toujours à l'affût d'exploits hors du commun.
Le lieu où il dit avoir battu le record est la vallée de Speikboden, un domaine skiable situé en Italie, dans le Tyrol du Sud. Il dit qu'il l'a choisit pour ses pistes bien préparées, sa télécabine huit-place très rapide et parce que l'endroit se prêtait parfaitement à ce genre de record. Il a donc surtout utilisé la télécabine de Speikboden pour établir son record; son dénivelé est de 1.022 mètres, sa longueur de 2883 mètres et sa pente moyenne de 35,45%. Celle-ci dessert une piste de 5,5 km qu'il a descendu 58 fois. Le skieur a ajouté quelques pistes supplémentaires pour atteindre une distance totale de 361 km et une distance combinées pistes et remontées de 520 km.

Maintenant, qu'allons faire ( Dirk Beal et moi,) les détenteurs du record présumé de dénivelé à ski pour l'Utah? Nous restons un peu dubitatifs, parce que nous avions accumulés 34.366 mètres en 8 heures et demie dans des conditions parfaites, ce qui signifie qu'en 15 heures nous n'aurions pu atteindre que 60.646 mètres, juste un peu en dessous du record de Kern. Alors que les performances de la télécabine qu'il a utilisé étaient similaires à celles du télésiège que nous avions emprunté, les conditions de neige en Utah était bien meilleures que dans le Tyrol du Sud, de sorte qu'à moins d'avoir une remontée à notre disposition pendant plus 15 heures, nous ne le saurons jamais. Bien sûr, il reste l'hélicoptère; rappelez-vous le record du monde absolu établi le 29 avril 1998 en Colombie-Britannique, à plus de 107.777 metres en 14 heures et demie par Kent, Perret, Podivinsky et Sauder!

vendredi, avril 16, 2010

Les dix meilleurs télésièges de Park City

Cela peut paraître comme un sujet trivial, mais je l'ai choisi car il indique ce qui contribue à une expérience de ski de qualité. Récemment, je discutais avec mon ami Marcel Grivel-Delilaz, qui se plaignait du grand nombre de télésièges à pinces fixes qui équipent encore la station de Morzine où il enseigne le ski. D'abord qu'est ce qui peut bien constituer un « super télésiège? » À mon avis, l'aspect primordial est le type de terrain qu'il dessert, la variété des pistes, les expositions de pente, la beauté du site et tout ce qui peut rendre l'expérience unique ou différente. Je donne à cet élément le plus de poids. Le suivant est une combinaison de vitesse du télésiège (c'est là où les machines débrayables peuvent marquer des points), la capacité de montée et une combinaison de pente et de dénivelé. Ceci mesure inefficacité du ski, permettant par exemple un maximum de dénivelé dans un minimum de temps.

Cette dimension, un peu moins importante que la précédente, pèse cependant encore assez lourdement. Enfin, la troisième mesure est la fréquentation des lieux, cet à dire l'existence de queues, de trafic et la qualité globale de l'expérience; évidemment c'est le moins important des trois éléments jugés. Après avoir mélangé toutes les données, le résultat à déclaré « 9990 » aux Canyons le vainqueur juste devant « Lady Morgan » et « Sultan, » tous deux à Deer Valley, parmi les dix participants. Si vous souhaitez faire un commentaire ou disputer ce classement, laissez donc un commentaire!

jeudi, avril 15, 2010

Jupiter revisité ...

Hier, j'ai skié à Park City Mountain Resort et me suis fait beaucoup de plaisir à Jupiter. Pendant des années, je pensais que Jupiter était vraiment ce qu'il y avait de mieux, mais mon expérience récente à Deer Valley et aux Canyons m'a montré les limites de cette belle combe. D'abord, les pistes raides y sont très courtes. Bien que le haut de la combe soit partout très raide, cela ne dure pas longtemps. Les portions plates sont relativement importantes et l'accès à la face Ouest et à la combe Scott exigent de longues traversées (je ne parle même pas de marche.)

Cela dit, skier Jupiter de temps à autre en vaut la peine pour y faire quelques pistes, et à mon humble avis, rien ne vaut le couloir de « Portugese Gap! » Park City Mountain Resort serait bien avisé de remettre son vieux télésiège à pince fixe au goût du jour en le transformant au moins en triplace, ce qui augmenterai le débit de 50%! De plus, ce serai une bonne idée d'implanter un télésiège sur le flanc Ouest de Jupiter, servant également Pioneer Ridge, et pendant qu'on y est d'en planter un sur l'arête de Pinecone Ridge, ce qui sortirait Park City de la préhistoire et amènerait notre station en plein 21ème siècle avec la possibilité de réaliser enfin la liaison avec les Canyons!

mercredi, avril 14, 2010

Ah! Cette technologie ....

Ces temps, il y a des puces partout, pas seulement dans nos ordinateurs, mais dans nos autos, nos portes de garage, nos montres, nos téléphones, nos réveils-radio, nos thermostats, nos systèmes de « clim », nos thermomètres extérieurs, nos téléviseurs, lecteurs de DVD , radio internet, appareils photos, machines à café, hottes de cuisine, four micro-ondes, réfrigérateurs et nos cuisinières. Tout est informatisé et lorsque quelque chose tombe en panne, requiert de nouvelles piles, ou ne fonctionne tout simplement pas comme il faut, il est temps de dénicher et de déchiffrer le mode d'emploi et de passer plus de temps que prévu pour résoudre le problème. L'autre jour, j'ai dû remettre en marche notre horloge de cuisine qui sert aussi, entre autres choses, à nous indiquer la la température extérieure.

J'ai par inadvertance mis l'alarme en route, et pendant les deux nuits qui ont suivit, nous avons été réveillés par un « bip-bip » tout à fait inhabituel à 2 heures du matin! Le lendemain, je me suis replongé dans le mode d'emploi afin de résoudre ce nouveau problème. Ma femme est terrifiée quand il lui arrive de penser que je vais mourir et la laisser se bagarrer toute seule contres toutes ces puces informatisées. Quand elle me dit ça, je souris simplement en pensant qu'en dépit de toutes ces petites servitudes le progrès n'est quand même pas si mal après tout ...

mardi, avril 13, 2010

Le problème atomique le plus criant

Si vous avez suivi la récente réunion de sécurité nucléaire à Washington ainsi que la reprise du protocole de désarmement atomique entre les États-Unis et la Russie, il est resté un silence incroyable à propos d'Israël à propos de sont statut de puissance nucléaire. Il me semble que les détenteurs d'un siège permanent aux Nations-Unies comme la Russie et la Chine, ne se résoudront jamais à appliquer des sanctions efficaces contre l'Iran pour sa poursuite de technologie nucléaire tant qu'Israël continuera de dissimuler son arsenal atomique, et de ce fait continuera de contribuer à déstabiliser tout le Moyen-Orient.

Ma solution est assez simple: La première étape serait de dénucléariser l'État Juif, qui entre parenthèses continue d'ignorer le traité de non-prolifération, tout en assurant qu'il reste protégée par le parapluie nucléaire américain, et ensuite d'obtenir à la fois de la Russie et de la Chine d'accélérer les pressions sur l'Iran, cette autre théocratie incontrôlée. Si l'on ne fait pas ça, nous continuerons exacerber les dirigeants de Téhéran à faire de leur pays cette autre puissance nucléaire que nous ne voulons pas ...

lundi, avril 12, 2010

Le changement viendra-t'il à la station des Canyons?

C'était hier le dernier jour d'ouverture aux Canyons, tout près de Park City. Tout comme à Deer Valley, c'est l'endroit que nous choisissons pour skier pendant la saison d'hiver. Bien que Deer Valley soit le parfait exemple de sophistication et se trouve classé numéro un par les lecteurs de Ski Magazine, saison après saison, nous aimons beaucoup le massif des Canyons; l'espace y est énorme, varié et offre encore beaucoup de possibilités d'amélioration.
« The Canyons » a été acheté il y un an après une amère bataille entre Vail Resorts et Talisker, une firme immobilière Canadienne, qui possède beaucoup de terrains à bâtir tout autour de la ville, mais malheureusement pour cette société, sa spécialité qui est « l'immobilier de luxe » est totalement paralysé en ce moment et prendra peut-être entre 5 et 10 ans pour se rétablir.

Il semble qu'à l'heure actuelle, les Canyons et sa société mère n'ont plus un sou et cela se voit dans leur manque d'attention généralisée tout autour de la station et l'atmosphère morose qui y régnait hier. Il y aurait une myriade de petits détails à améliorer dans cet endroit, qui pourraient tous faire une différence immédiate sur les utilisateurs, mais rien n'est fait. Il y a soit un manque d'argent, un manque d'imagination ou d'un désir de vendre ce bien le plus rapidement possible; en fait il s'agit peut-être d'une combinaison de tous ces facteurs ...

Ce dimanche, le temps était doux, le ciel gris et il n'y avait presque personne qui skiait. Pourtant, la neige était préparée à perfection et le ski est resté excellent jusqu'à midi, temps que nous avons choisi pour arrêter. Nous avions presque accumulé 8.000 mètres de dénivelé en 3 heures. Dommage que l'ambiance n'était pas plus festive; c'était en fait une énorme occasion manquée pour les Canyons de promouvoir leur produit, de récompenser leurs abonnés saisonnier avec un des festivités sur le thème du dernier jour d'ouverture, barbecue, musique, clowns et tirage de lots en tous genre! Il sera intéressant de bien rester à l'écoute pour voir ce qui se développe au cours de l'été ...

dimanche, avril 11, 2010

L'ami de mon ami est-il mon ami?

Qu'en pensez-vous? Laissez-moi vous raconter une histoire. Paul saisit la suggestion de son ami Bill de prendre l'avion pour venir à Park City afin de profiter des chutes de neige incroyables reçues en début avril. Paul, qui est très aisé, mais radin restera chez Paul, mais ce dernier se sent obligé de trouver à son meilleur ami une personne avec qui il peut skier. C'est que Paul est assez vieux, mais reste encore un assez bon skieur. C'est ainsi que Bill envoie un mail à Mike, un voisin, qui est aussi un très, très bon skieur, et lui demande d'accompagner Paul. Mike qui n'a skié qu'une seule fois avec Paul, le connaît à peine et n'est pas ce qu'il convient d'appeler son « ami. »
Comme tout le monde, Mike a des tas de choses à faire et prévient Bill qu'il ne peut pas s'engager à skier avec son ami, mais fera de son mieux. Bill renvoie un mail à Mike en luis signifiant que son ami Paul serait très déçu s'il ne pouvait pas skier avec lui. Ainsi poussé à faire quelque chose, Mike finit par consacrer une journée à ce sacré Paul qui s'amuse comme un fou et en fin de la journée, offre à Mike à peine une tasse « de café ou de thé » pour ses efforts, ce que Mike refuse du reste. Mike se dit alors que la prochaine fois, Paul devrait s'offrir un moniteur de ski à l'engagement. Depuis quand les amis du voisin deviennent-ils automatiquement vos amis?

samedi, avril 10, 2010

Avalanches et fatalité

Dans un article récent du Dauphiné Libéré, Anselme Baud, l'un des pionniers du ski extrême, s'insurgeait contre les risques inconsidérés pris par ceux qui s'aventurent en hors-piste au mépris total des dangers prévisibles d'avalanche. Ce ne sont pas seulement les touristes qui, pressé par le temps, se sentent forcés d'en faire un maximum ou de se goinfrer d'adrénaline, mais trop souvent, ce sont les gens du coin, au demeurant bien informés, des personnes d'âge mûr, qui croient qu'ils sont trop bons pour se faire prendre par la coulée qu'ils vont déclencher. Anselme n'accepte certainement pas l'idée fataliste que tous ces accidents tragiques sont totalement imputable à la montagne. Pour le bénéfice de tous, il offre ses règles minimales de sécurité:

1- Après avoir analysé les risques potentiels, choisir un itinéraire qui n'est pas toujours le plus esthétique. Ne pas hésiter à renoncer.
2- Avant de s'engager dans l'itinéraire à la montée et surtout à la descente (sans traces), oublier que l'on est équipé de matériels types Arva, pelle, sonde ou sac ABS et que les secours peuvent venir.
3- Respecter impérativement les distances entre skieurs à la montée, à la descente et attendre le signal du premier descendeur.
4- Prévoir, en cas de doute, le lieu en sécurité pour s'échapper d'une coulée.
5- Toujours anticiper, prévoir, imaginer les conséquences d'une avalanche, d'une plaque déclenchée par soi ou autrui, voire une chute.
6- En cas de départ d'avalanche, pousser sur les bâtons et traverser au mieux vers l'extérieur.
7- Respecter les traces de sécurité en forme de peigne, soit en godillle serrée. Chaque skieur faisant sa trace collée à celle du précédent.

Si voulez vraiment que votre plaisir en hors-piste dure longtemps, mettez-vous bien ces conseils en tête et n'oubliez surtout pas de toujours les mettre en pratique ...

vendredi, avril 09, 2010

Parfois, je pousse un peu trop ...

Lorsque j'entre dans n'importe quelle situation d'affaires que je peux comprendre, je ne peux pas m'empêcher de visualiser tout ce que je ferai pour changer, modifier, retoucher ou expérimenter. Mettez-ça si vous voulez sur le compte de mon perfectionnisme ou mon instinct obsessionnel de vouloir d'optimiser tout ce que je vois. C'est vrai, je ne peux pas être satisfait, non seulement par la plus minable des médiocrités, mais aussi par la moindre imperfection qui pourrait être facilement améliorée. C'est ma nature et je sais que cela froisse encore des tas de gens aujourd'hui, alors que je suis à la retraite, tout comme cela était le cas il y a encore quelques années quand j'étais actif.

Si une entreprise ou une industrie me tient à cœur et si j'y vois un vide qui pourrait être comblé, j'imagine immédiatement quelle solution devrait être appliquée. Est-ce mauvais? Probablement, d'un point de vue strictement politique; les gens ne veulent pas de quelqu'un qui veux tout changer et qui remet en question l'ordre établit. C'est sans doute pourquoi j'aurais pu aller beaucoup plus loin dans ma carrière si j'avais été plus calme, plus lent et beaucoup moins vocal. Mais ça c'est ma nature et je ne regrette pas une seule de mes « folies. » La vie est courte, les ressources limitées et ce dont nous avons besoin sur cette planète ce sont d'avantage d'individus prêts à penser et à agir de manière audacieuse ...

jeudi, avril 08, 2010

Lorsque tout s'arrête en Utah

Hier restera une une journée mémorable, peut-être pour 2010, et sûrement pour cette saison d'hiver qui avait démarré un peu sèchement. Après que le nord de l'Utah ait été pilonné par des mètres de neige fraîche, la tempête s'est calmée, les cieux se sont éclaircis, tous les habitants de l'Utah sont tombés en « congé maladie » et sont allés skier. C'est vrai, tout s'est arrêté soudainement partout car chacun est parti avec ses planches. Nous y sommes allés aussi et nous sommes régalés à Deer Valley. La nuit dernière, avons essayé de regarder "Bouddha" à la télévision et nous nous sommes endormis, frappés par la grâce des neiges, que nous appelons aussi Nirvana en langage de skieurs... La température qui n'était que de -12 C tôt le matin est resté fraîche, la neige poudreuse partout sauf sur les versants sud, et entre la lumière printanière, la poudreuse légère et la joie d'être dehors, le monde entier, pas seulement l'Utah, aurait pu s'arrêter dans ces circonstances exceptionnelles ...

mercredi, avril 07, 2010

Méfiez-vous des agents de voyage!

Après avoir passé un hiver bien tranquille et douillet dans le centre du Mexique, les merle d'Amérique (turdus migratorius) avaient appelé leur voyagiste il y a quatre semaines pour savoir s'il était possible de retourner à Park City, dans l'Utah. N'étant pas des plus malin, leur agent les a très vite rassurés: « Pas de problème, c'est déjà le printemps là-bas, nous avons même entendu parler que du pissenlit avait été repéré dans les champs bien exposés! » Sans attendre, les oiseaux firent leur valises, s'envolaient par dessus la frontière et je commençais a en apercevoir dans notre jardin autour du 15 Mars, prêt à retaper leurs nids et à pondre leurs œufs. Depuis, le temps est revenu à l'hiver le plus rude qui soit, et hier, ces pauvres oiseaux étaient complètement désespérés, avec une tempête de neige qui n'en finissait pas, rien à manger et littéralement collés au sol.

Nous avons d'abord vu un grand vol de merles s'assembler sur les trembles de notre jardin et quelques instants plus tard, ma femme repérait un autre groupe d'oiseaux en train de s'acharner sur un arbre situé dans le jardin de notre voisin. Une partie du groupe secouait frénétiquement les branches dans toutes les directions, faisant tomber une espèce de matière apparemment comestible sur la neige, et à tour de rôle, les merles picoraient le produit de leur travail. Nous étions bien évidemment désolés pour ces pauvres volatiles et ne pouvions pas nous empêcher de penser que la prochaine fois, au lieu de compter sur leur agent de voyage, ces migrateurs devraient d'abord nous téléphoner!

mardi, avril 06, 2010

La publicité est-elle immorale?

La publicité pourrait être justifiée comme étant un moyen d'exposer et de communiquer les mérites d'un produit ou d'un service. Pourtant, quand elle devient manipulatrice - ce qu'elle finit toujours par faire - on pourrait légitimement se demander si elle ne s'est pas pervertie sous le point de devenir l'outil idéal pour séparer les gens de leur argent. Dans notre société, qui met tant de valeur sur l'image et sur les marques, on dit souvent que la publicité est devenue une autre forme artistique et le meilleur exemple de cette transformation est la fascination qu'a le public à regarder les pubs lors de grands événements sportifs comme les Jeux Olympiques et le Superbowl. Le coût d'un spot télévisé est alors si élevé que seules les publicités les plus sophistiqués sont jugés assez bonnes pour passer pendant ces moments là.
Cela dit, la publicité a évolué en un outil de conviction qui ne vend plus les choses qu'elle était censé promouvoir, mais à leur place vend une bien meilleure image de soi, de la sécurité et surtout des rêves. Parfois, je blâme cet outil car il finit toujours par avilir notre société, en poussant les consommateurs à trop emprunter et à se ruiner pour obtenir, peut-être ce qu'ils désirent, mais probablement pas ce dont ils ont besoin, sapant ainsi leur précaire stabilité économique. C'est pourquoi je reste convaincu que, dans la plupart des cas, la publicité est devenue excessivement trompeuse et notoirement immorale.

lundi, avril 05, 2010

Pâques et les bonnes actions

Alors que les habitants de Park City se sont retrouvés en grand nombres dans les églises, nous n'y sommes pas allés en ce le jour de Pâques. À la place, nous avons gardé notre petit-fils pendant que ses parents profitaient de l'abondante poudreuse. Cela ne signifie pas que nous n'utilisons pas cette période de l'année pour nous renouveler afin de devenir de meilleures personnes.

Faire du bien apporte tellement de satisfaction qu'il serait bien dommage de manquer cette merveilleuse occasion. C'est donc fait, nous renouvelons notre engagement pour continuer à œuvrer dans le bon sens chaque fois que cela est possible. Peu de tout cela sera étalé au grand jour, et franchement, nous nous en moquons éperdument, mais chaque fois que nous pouvons apporter un petit rayon de soleil dans la vie de quelqu'un, nous agirons et ferons tout en notre pouvoir pour amener ce qui nous entoure en « territoire positif. » De cette façon, nous n'allons pas simplement devenir plus vieux, mais allons continuer de nous bonifier!

dimanche, avril 04, 2010

Faites le compte ...

Ce vendredi matin, j'ai skié pendant un peu plus de deux heures. Je suis allé à Deer Valley et j'ai fais le « yoyo » sur le télésiège Lady Morgan dans 30 cm de poudreuse. J'ai en fait 20, sans arrêt, si je peux compter une pirouette assez spectaculaire quand l'un de mes skis a tapé dans une bosse ou quelque autre obstacle, et a entrainé le reste de mon corps dans une belle pirouette. Tout compte fait, j'ai skié un dénivelé de 8.060 mètres en 150 minutes Le lendemain, je répétai ce petit manège dans l'après-midi dans une nouvelle couche de 30 cm de poudre beaucoup plus dense et comptabilisais alors 9.525 mètres en 3 heures.

Cette fois, mes jambes me faisais très mal et j'étais littéralement sur les genoux après 19 montées en télésièges et en redescendant sans arrêt. En fait je me sentais plus fatigué que le 4 Janvier dernier après que nous aillions battu le record de dénivelé de l'Utah. Tout cela pour dire que si vous voulez faire un paquet de ski dans un très court laps de temps, soit environ 3.200 mètres de dénivelé à l'heure, il est bien difficile de battre ces deux formidables télésièges que compte Deer Valley ...

samedi, avril 03, 2010

La chaussure de ski Dodge

Je connais Dave Dodge depuis le temps où je travaillais pour les chaussures de ski Lange. À l'époque, celui-ci était ingénieur-conseil dans la branche du ski, spécialisé dans les les matériaux composites. Il y a environ un an, il dévoilait une nouvelle chaussure de ski de construite essentiellement en fibre de carbone et destinée aux skieurs de très haut niveau, comme les coureurs de compétition. J'ai récemment eu l'occasion de découvrir le produit quand Dave et son ami Bill Doble me l'ont présenté. La chaussure est extrêmement légère, offre une réponse fulgurante et un système breveté d'entrée qui permet de glisser le pied dans un volume super rigide. Le prix est en rapport avec la spécificité du produit: 1.100 Euros! Comme aucune des tailles fabriqué ne pouvait chausser mes grands pieds, je n'ai donc pas eu la chance de l'essayer l'un sur la neige, et encore moins dans l'hôtel où nous sommes rencontré; j'ai été toutefois très impressionné par le concept et j'ai inondé Dave et son associé de conseils en matière de stratégies commerciales et leur ai souhaité bonne chance ...

vendredi, avril 02, 2010

Transformer un obstacle en opportunité

Cela peux passer pour de la prétention, mais j'aime croire en ma créativité. Aujourd'hui, alors je me trouve confronté à un défi bien difficile à relever, je réalise qu'il est maintenant temps de mettre toute ma créativité et mon ingéniosité au travail afin d'atteindre les meilleurs résultats possibles. Ce qui me motive, c'est que, confronté à l'océan de bêtise et de médiocrité qui nous entoure, je continue de croire qu'il existe un meilleure voie pour aller de l'avant et pour réussir. Nous avons toujours tendance à trop vite blâmer les autres et les circonstances, alors qu'en fait il existe toujours un moyen de triompher en adoptant une approche plus intelligente pour résoudre nos problèmes et pour développer des solutions qui sont à la fois originales et efficaces. J'ai donc trouvé ma mission pour ce printemps et cet été, et cela promet d'être passionnant!

jeudi, avril 01, 2010

Quand le roi est nu

Entre hier soir et ce matin, j'ai été en contact avec des individus qui voudraient faire des affaires avec moi. Comme des oiseaux bigarrés, ceux-ci veulent impressionner, se donner des airs et sans être critique on pourrait penser que ces gens sont de véritables « pros » qui justifient pleinement qu'on s'associe avec eux.
C'est alors qu'en les examinant d'un peu plus près, en « levant le capot » et en inspectant le « bas de caisse, » on découvre très vite des signes bien inquiétants. C'est là qu'on se rend finalement compte que leur comportement n'est qu'apparence et leur brillance un simple un feu de paille. Il faut alors se faire une raison et accepter que ces gens aux attitudes trompeuses représentent un grand pourcentage de la faune qui habite nos stations de ski ...