dimanche, février 28, 2010

Opinions Olympiques - Conclusion

Ces deux semaines de manifestations Olympiques on montré que les épreuves couvertes se sont déroulées parfaitement alors que tout ce qui se passait à ciel ouvert autour de Whistler s'est avérée être une véritable catastrophe. Ceux d'entre nous qui ont suffisamment fréquenté cette station d'hiver en Colombie-Britannique s'en doutait, sauf bien sûr, ces sois-disant « experts » que sont les membres du CIO!

Ma pensée la plus forte à propos de ces Jeux va à Joannie Rochette, l'athlète qui m'a le plus inspiré, qui a patiné merveilleusement, malgré l'évènement terrible qu'elle a du vivre; ainsi, c'est elle qui a remporté la médaille de la plus brillante de tout ces Jeux. Mon autre réflexion est qu'en dehors du déficit d'un milliard de dollars que vont couter ces manifestations à la province de Colombie-Britannique, les Jeux Olympiques d'hiver sont désormais bien trop longs. Ils devraient être complètement revus pour être contenus dans une seule semaine, en élaguant les épreuves inutiles ou marginales. Voilà ce que j'éliminerai:
  • Le curling
  • La luge et le skeleton, limiter le bobsleigh au bob à quatre
  • La danse sur glace
  • Le Super G
  • Les épreuves Board & Ski Cross
  • Le snowboard parallèle
  • Les sauts en freestyle
  • Toutes les épreuves de biathlon
  • Réduire le nombre d'épreuves de patinage de vitesse
  • Réduire le nombre d'épreuves de ski de fond
  • Limiter le saut à une seule catégorie de tremplin

Il pourrait (et devrai) y avoir plus de coupures, mais cela constituait déjà un point de départ qui permettrait d'économiser des sommes importantes, de ramener l'ensemble des manifestations à une station de sports d'hiver au lieu de tout center sur une grande ville et permettrait le choix de sites en montagne beaucoup mieux appropriés que Whistler. Maintenant, qui aura le courage de mettre tout cela en œuvre?

samedi, février 27, 2010

Overdose Olympique

Ça y est, j'en ai ma claque de ces Jeux. Je ne peux plus entendre la musique, voir le logo, me tremper dans l'univers dégoulinant de la Colombie-Britannique et ne peux plus non plus supporter ces publicités télévisées! J'ai sans doute commis l'erreur de trop regarder d'épreuves et tandis que la télévision américaine NBC a fait son mauvais travail habituel en couvrant l'ensemble des JO, j'ai eu beaucoup de chance de voir pas mal de courses en direct par intermédiaire d'un flux Eurosport piraté sur internet. Aujourd'hui, je suis allé skier au lieu de regarder le slalom masculin et j'étais de retour pour entendre le résultat des deux manches qui n'était pas celui auquel je m'attendais, à savoir, Ligety, Lizeroux et Miller ensemble sur le même podium. Dommage, mais maintenant il est temps de retrouver une vie normale!

vendredi, février 26, 2010

Toyota, le plus grand danger routier?

On pourrait le penser, car depuis des semaines, le constructeur automobile japonais a été mis sur le pilori avec, il semble, un désir presque vicieux de lui faire payer ses erreurs très, très chèrement. D'accord, il y a eu aux État-Unis 34 décès attribuables à une pédale d'accélérateur mal conçue sur des millions de véhicules vendus et Toyota n'a été ni rapide, ni « franc du collier » à reconnaître le problème. Donc, quand M. Toyoda s'est finalement pointé au Capitole, il s'en est prit une bonne dose
supplémentaire par tous nos législateurs qui voulaient tous paraître en justiciers déterminés auprès de leurs électeurs à quelques mois de leur réélection. Comparez cette situation avec l'épidémie d'utilisation de téléphone portables par nos conducteurs américains qui baratinant ou envoient des SMS en conduisant. Les estimations varient, mais il semble qu'entre 3.000 à 6.000 décès sont attribués chaque année aux distractions que causent ces pratiques dans notre grand pays.

Les principaux prestataires de services en téléphonies mobiles n'ont jamais été convoques devant le congres pour rendre compte de cette hécatombe et accepter que des mesures efficaces soient prises pour enrayer le problème et réduire ses conséquences. Certains législateurs ont tentés de débattre cette question, mais tout s'est très vite bloqué! Cela montre, une fois de plus, qu'il existe différents trains de mesures en place, au sein de nos institutions politiques, qui dépendent largement du niveau de « graissage financier » de nos politiciens. Bien que je n'ai jamais possédé une Lexus ou une Toyota, en achèterais-je une? Très probablement, car à mon point de vue, cette marque est ce qui se fait de mieux dans l'industrie automobile. Maintenant, aurais-je un problème si l'usage de mon téléphone portable devenait sévèrement réglementé et limité au volant? Pas du tout!

jeudi, février 25, 2010

Vancouver et le fiasco du géant féminin

Il parait maintenant évident que la course d'hier aurait dû être reportée dès le départ en raison des conditions de visibilité désastreuses et qu'avec ça, une manière de communiquer absolument lamentable et des tas de mauvaises decisions ont empêché Mancuso de défendre son titre d'une manière correcte. Un jury courageux et équitable aurait immédiatement annulé la course au lieu de remettre la seconde manche à aujourd'hui, mais c'était les États-Unis contre le reste du monde et je ne pense pas que l'équipe américaine de ski a défendu sa skieuse comme elle aurait du.
Peter Krogoll, le délégué technique, Atle Skaardal l'arbitre, Bruce Holliday, le chef de piste, Herbert Klammer, l'arbitre au départ et Jan Palovicova l'arbitre à l'arrivée sont de toute évidence incompétents et devraient être demis de leurs fonctions. Juste un mot pour les gros bonnets du CIO; la prochaine fois que vous attribuez des Jeux d'hiver, faites un peu de recherche. Il est maintenant bien évident pour le monde entier que Vancouver et Whistler n'étaient guère à la hauteur de la tâche!

mercredi, février 24, 2010

Cheney, le diable et le bon Dieu

Dick Cheney a survécu à sa cinquième attaque cardiaque et j'y vois là les marques d'une chance exceptionnelle, d'excellent soins de santé accordés aux politiciens professionnels ou encore d'une intervention du Malin. Je m'accroche à cette dernière hypothèse. Je crois qu'il y a bien longtemps, Dick Cheney a fait un pacte avec le diable lui permettant de s'engager dans les crimes de guerre sans avoir à se soucier de leurs conséquences et durer suffisamment longtemps pour soutenir les causes injustes défendues par le Parti républicain.

Face à cela, Dieu a fait tout ce qu'il pouvait pour le mettre « hors-circuit » en lui administrant une série de crises cardiaques aussi puissantes que bien espacées, mais jusqu'à présent, le Diable l'a emporté. Si la survie de Dick prouve quelque chose, c'est qu'il doit avoir des fans un peu partout dans l'industrie américaine des soins de santé, qui ce qui me paraît tout à fait logique. Maintenant, je me demande ce qui va se passer lors de l'attaque numéro 6, un chiffre parfaitement diabolique, mais encore une fois, notre voisin du Wyoming pourrait prouver que, comme le plus humble des chats de gouttière, il a bien sept vies à son actif ...

mardi, février 23, 2010

Notre don à assumer l'adversité

L'une des situations les moins appréciées, mais la plus fréquente lors des JO est la défaite. Ne nous leurrons pas, il n'existe qu'un seul champion olympique; celui qui gagne la médaille d'or, d'accord? Après que les lumières du stade soient éteintes, et surtout au bout d'une longue période de temps, l'argent et le bronze ne comptent pas beaucoup. Avec beaucoup d'admiration et d'attention, je regardais hier soir une douzaine de danseurs sur glace évoluer sur la patinoire de Vancouver.

À mes yeux qui n'y connaissent pas grand chose, tous semblaient parfaits, mais cependant un seul de ces couple gagnait cette médaille d'or tant convoitée. Cette façon de vivre avec la défaite n'est pas seulement une série d'événements olympiques étalés sur quelques jours tous les deux ans, mais fait plutôt partie de notre vie quotidienne, dès nos plus jeunes années et jusqu'au moment où maturité et expérience devraient nous protéger contre tout. Les défaites sont partout; dans le sport, à l'école, dans les affaires et dans nos relations. Ceux d'entre nous qui sont capables, coup après coup, d'encaisser ces épreuves, de se relever, de se dépoussiérer et de continuer, restent pour moi de grands « gagnants » qui ne cessent de mériter leurs médailles d'or à l'insu de tous mais d'une manière bien plus sublime!

lundi, février 22, 2010

Fatigué, mais quel talent!

J'ai toujours pensé que Bode Miller était extrêmement doué sur ses planches. Je dirais, un skieur né ... J'ai vu c'est esprit à l'œuvre hier, non pas tant lors de la descente du super combiné, mais surtout au cours de la manche de slalom qui a tranché le score final.
Il est resté tranquille, doux et très fluide, l'esprit d'attaque n'était pas évident (le « jus » supplémentaire nécessaire, n'était probablement plus disponible), mais il a suivit le mouvement de son équipement et est resté en parfaite harmonie avec ce dernier. Lui et ses skis de slalom courts travaillaient en parfaite osmose. À mon avis, c'est la façon dont nous devrions tous skier. Nous devrions nous sentir portés sur un nuage, n'avoir qu'a pointer nos skis dans la direction désirée, mettre le poids là où il faut, rester comme une plume légère et suivre le mouvement pour arriver là où nous voulons nous rendre de la manière la plus efficace et la plus naturelle possible. Bravo Bode!

dimanche, février 21, 2010

Jeux olympiques et terrain naturel

Je suis un fan du terrain naturel, non pas tellement à propos des pistes modernes passées au peigne fin, sans une seule bosse, mais je suis particulièrement opposé aux éléments prefabriqués, qu'il s'agisse de « half pipe, » de bosses géantes ou des parcours de board ou ski-cross. Mon opinion personnelle est que plus la préparation du terrain devient parfaite, plus on endors le public en lui donnant un espace d'où on a volé tous les éléments intéressants. Aimeriez vous skier sur une pente parfaitement uniforme et régulière, sans changement inattendus de terrain, sans végétation et sans toutes ces « surprises » qui font partie d'un monde bien naturel?
Personnellement je n'aimerai pas; on dit à juste titre que la variété est ce qui contribue au « piquant » de la vie. Les pistes de ski d'aujourd'hui sans relief et trop bien préparées sont une vraie malédiction! Il n'y a pas que les pistes de boarder-cross ou les « half pipes » qui font les frais de cette homogénéisation, mais aussi les descentes modernes, le slalom géant ainsi que le slalom. Les fameuse descentes « classiques » ont été progressivement émasculées et il n'y a guère que la piste du vénérable Hahnenkamm à Kitzbühel qui reste proche de ses racines.

Des tas de descentes « signées» par des stylistes comme le Suisse Bernhard Russi ont vu le jour, de Beaver Creek à Snowbasin en passant par Val d'Isère. Il y a trente ans, les pistes de compétition reproduisaient fidèlement le terrain naturel avec toutes ses variations, ses accidents, ses vagues irrégulières et tout autre sortes d'obstacles naturels qui secouaient les jambes des coureurs, augmentant ainsi la difficulté technique - pas nécessairement le danger - mais égalisant les chances entre « gros gabarits » et athlètes de taille normale.

Aujourd'hui, plus le skieur est grand et costaud, plus il a de chances de gagner. Jean-Claude Killy, Gustavo Thoeni ou Henri Duvillard ne seraient plus en mesure de gagner sur les pistes de descente modernes. Mon sentiment est que cette tendance à vouloir envahir nos stations de sport d'hiver avec tout cet environnement synthétique, va augmenter vitesse et risque, va homogénéiser le sport et va littéralement finir par « raser » les spectateurs. Le problème est que de la Fédération Internationale de Ski au Comité International Olympique, les bureaucrates qui devraient faire quelque chose pour changer ce triste état de faits dorment au commandes ...

samedi, février 20, 2010

Opinions Olympiques – Première Semaine

Voici ce que m'a inspiré cette premiers semaine (sans aucun ordre particulier ...)
  • Le CIO à besoin d'élaguer le nombre d'épreuves. Un trop grand nombre d'entre elles diluent l'impact, égarent l'audience et font de l'expérience un véritable « boulot. » S'il vous plaît, dans l'avenir sim-pli-fiez!
  • Même chose avec la cérémonie d'ouverture, ramenez la à un niveau simple et convivial, économisez de l'argent!
  • Ces Jeux commencent à dévorer le temps précieux que je consacre d'habitude au ski.
  • Ces deux dernières soirées, NBC a du finalement avoir reçu le message et a fait un bien meilleur travail dans ses reportages sur le ski.
  • Après avoir vu les filles tripoter leur iPod dans le portillon de départ du « Half-Pipe » et rire de leurs déboires, le peu de respect que j'avais pour le snowboard est parti aux toilettes ...
  • Pas toutes les médailles devraient être la même taille; celles qu'ont gagné Aksel Svindal ou Evan Lysacek devrait être beaucoup plus grandes et d'un métal beaucoup plus pur que celles gagnées par tous les snowboarders ou les lugeurs.
  • Honte au Canada, le pays hôte, de s'afficher en disant vouloir un maximum de médailles d'or. C'est un peu comme si des amis vous invitaient à dîner et se servaient des meilleurs morceaux.
  • Involontairement, Whistler a fait la démonstration auprès du monde entier de ce que j'avais découvert il y a assez longtemps: Son climat est horrible et les Rocheuses américaines sont un bien meilleur choix pour se rendre aux sports d'hiver!
  • NBC semble avoir bien de la difficulté à vendre ses spots publicitaires, même aux heures de grande écoute.
  • J'aimerais bien voir un décompte de l'empreinte carbonique olympique par compétiteur, parent, fan clubs, accompagnateur et officiels, et vérifier si ces Jeux de Vancouver sont vraiment plus « verts » que les précédents ...
C'est tout pour cette semaine. Restez à l'écoute, merci!

vendredi, février 19, 2010

L'impression d'être millionnaire ...

Les 17 Février de 2009 et de 2010, je franchisais une étape importante dans la saison en dépassant les 1.000.000 de pieds (304.800 mètres) de dénivelé à ski. C'est ça, je mesure le ski que je fais en dénivelé. Cette saison, je serais ravi de faire mieux que l'an dernier, qui était déjà un record personnel à 1.743.781 pieds (531.504 mètres,) et de passer la barre des 2 millions (609.600 mètres.) On verra bien si j'y parviens, mais je me dis que chaque jour de ski me rapproche de cet objectif. Ce n'est surtout pas une raison pour que je m'en tienne aux pistes faciles afin d'accumuler un maximum de dénivelé sans trop me fatiguer.
Quand je skie seul, je me pousse constamment, choisis le terrain le plus difficile, skie non-stop et essaye toujours de skier « en douceur et tranquillité, » quelque chose beaucoup plus facile à dire qu'à faire. C'est ainsi que j'ai continué à apprendre et à progresser jusqu'au début de la soixantaine ... Je pense qu'il est encore possible de poursuivre cet effort et de faire un maximum de ski tant que mon physique résiste et avant que je ne soit septuagénaire!

jeudi, février 18, 2010

Pistes de descentes olympiques

Je connais assez bien la descente messieurs de Whistler. J'ai skié dessus il y a quelque temps déjà et l'avait trouvé assez facile et un peu semblable à celle de Lake Louise. J'ai regardé également plusieurs films de camera montée sur casque qui ont bien confirmé mes premières impressions. Je comprends également que pour accommoder toutes les nationalités dans ce genre d'épreuve, la piste ne doit pas et ne peu pas être être comme la Streif de Kitzbühel. Cela dit, les pistes de 2002 à Snowbasin ou de 1992 à Bellevarde étaient de loin supérieures à celle de Whistler et d'un tout autre calibre. Sur de tels parcours, le « mouchoir de poche » dans lequel les gagnants se trouvent groupés aurait été étiré de façon très importante et les difficultés techniques supplémentaire pourraient avoir entrainé des tas de conséquences inattendues comme ce qui s'est passé hier lors de la descente dames.
A la différence des hommes, celle-ci séparait tout à fait les fillettes des femmes solides et courageuses avec sa surface glacée, ses « vagues » qui secouaient tout au long de la piste et son caractère soutenu. Cela montre bien que toutes les pistes de descente sont loin de se ressembler et que les conditions météorologiques ainsi que leur préparation peuvent amplifier les difficultés réelles par un coefficient de 2 à 3 ...

mercredi, février 17, 2010

Cirque Olympique

J'ai fait un grand et bel effort pour regarder autant que NBC a voulu nous fut montrer du Snowboardcross féminin mais cela n'a pas réussi changé mon point de vue à propos de ce genre d'épreuves, qui est une autre pierre lancée dans le beau jardin (fleuri) de Vancouver. Mes observations vont aussi bien pour le Skicross que le Snowboardcross. D'abord le concept est complètement artificiel; il faut une piste faite de toutes pièces avec des bosses bidons, etc.
Ensuite, si le premier au départ est bon techniquement, il n'y a plus aucun suspense, la course est gagnée. Enfin, cela montre (si cette démonstration devait être faite) que mettre quatre compétiteurs sur la même piste est à la fois une idée stupide et dangereuse. Ce genre de compétition passe encore pour les X-Games, mais pas pour les Jeux Olympiques. Comme Reagan a dit un jour à Gorbatchev: « Démolissez-moi ce mur! » Je dis aujourd'hui à Jacques Rogge, « Débarrassez les JO d'une série d'épreuves aussi nulles! » Comme je l'ai déjà dit, aux Jeux olympiques, le moins il y en a, le mieux c'est!

mardi, février 16, 2010

Torture Olympique via NBC

Il faut vivre dans le pays qui a inventé la chaîne de montage automobile, mit le premier homme sur la lune et créé l'iPhone pour voir le pire télédiffusion des Jeux Olympiques dans tout le monde civilisé. C'est vrai, ici, chez nous, dans nos chers États-Unis, la chaine NBC qui achète les droits de retransmission des J.O. nous fait passer par des trous de souris pour apercevoir, bien après les faits et d'une façon autant hachée que bourrée de pub, les épreuves de chaque Olympiade, y compris cette 21e édition en provenance de Vancouver.

J'aurais aimé voir la retransmission en direct de la descente hommes aujourd'hui, mais j'ai dû me replier sur l'internet pour y regarder, via texte et message instantané ce qui se passait grâce au site d'Eurosport. En nous privant de direct, les gourous de marketing chez NBC seront en mesure de mieux distiller les épreuves de cette journée, en commençant par les plus mauvaises et en arrivant progressivement aux plus juteuses, comme cette course de ski tout à fait en fin de la soirée, quand je devrai déjà être au lit. Cette astuce grossière permettra encore une fois à ce réseau qui du reste est en train de crever, de forcer ses publicités stupides sur nous, de Budweiser à General Motor sans oublier Coca-Cola.

Je parlais au téléphone aujourd'hui avec mon bon copain Michel Duret, qui travaille justement en Tunisie, un État policier où Youtube est filtré, mais qui venait de voir Didier Défago (c'est ça, l'autre « Didier ») remporter la course en direct, sans censure et surtout sans cette débauche de pub. Je parie que j'en aurait vu autant que lui si j'avais passé cette semaine de vacances scolaires en Corée du Nord ou même en Iran au lieu de rester bien gentiment à la maison!

lundi, février 15, 2010

Amour, haine et Mini Cooper ...

Les automobiles sont parmi les objets qui génèrent souvent des sentiments très proches de ceux que nous pouvons éprouver à l'égard de personnes en chair et en os. Depuis 2007, ma femme conduit une Mini et adore chaque minute où elle conduit ce petit bijou. Je peux la comprendre parfaitement; contrairement à la plupart des voitures que l'on achète sur le parking du concessionnaire en Amérique, en faisant plein de compromis, elle a commandé la sienne comme on commande une pizza avec des tas d'assaisonnements spéciaux, donc avec tout ce dont elle avait besoin, ce qu'elle désirait et même encore un peu plus.

Moi aussi je suis un fan de sa Mini Cooper et la trouve un vrai délice à piloter chaque fois qu'elle me la prête. Le problème est que je ne l'aime pas inconditionnellement comme elle. Ma relation par rapport à cette réincarnation d'un classique britannique bascule souvent entre l'amour et le ressentiment. Laissez-moi vous expliquer; l'ordinateur de bord est bizarre, compliqué et nécessite d'avoir fait Polytechnique pour pouvoir l'utiliser, sans même parler de l'ajuster. Les instruments de bord sont dysfonctionnels, l'indicateur de vitesse est beaucoup trop « optimiste », faisant toujours état d'une vitesse supérieure de 10% à la réalité, je déteste ça profondément.
Le pire reste à venir. La semaine dernière, nous avons ramené la Mini chez le concessionnaire pour faire changer le convertisseur catalytique suite à un rappel. Pour des raisons qui m'échappent, le mécanicien a laissé certaines lumières allumées ce qui a déchargé la batterie. J'ai essayé d'ouvrir le capot afin de brancher celle-ci sur celle de ma voiture, mais n'y suis pas parvenu, même après avoir lu tout le manuel, je n'arrivais pas à dégager l'équivalent de ce qu'ils appellent la « malle avant » du petit véhicule. J'étais fou furieux et maudissais ces idiots d'ingénieurs anglais. L'assistance routière de BMW, après m'avoir dit de manière erronée que la batterie devrait être située dans à l'arrière de l'auto (comme c'est le cas pour toutes les autres BMW) est enfin arrivé au garage de notre domicile pour me montrer comment ouvrir ce maudit capot et recharger la batterie. Cela m'a fait passer pour un imbécile, retardé mon départ pour le ski et en dépit de tout ces malheurs n'a pas cesser de me faire baver de convoitise devant cette petite auto bourrée de malice ...

dimanche, février 14, 2010

Quand amour et vélo se mélangent

Quelle belle occasion que la Saint Valentin pour voir où nous en sommes avec notre compréhension de l'amour; parfois, nous croyons en saisir sa signification, souvent celle-ci échappe au meilleurs d'entre nous. Pour marquer le coup, voici une histoire qui s'est passé près de mon patelin d'origine, à Avoriaz, la station de ski des Portes du Soleil.

Il y a environ trente ans, Jean Louis Servan-Schreiber avait décidé de baptiser « Love » sa nouvelle résidence située en plein centre de la station.
Quatre lettres en laiton resplendissantes avaient été remises à un ouvrier en bâtiment pour les visser sur l'entrée du chalet. Le contremaitre avait soit oublié de lui donner des instructions précises ou ignorait tout simplement ce qu'il fallait faire, tant et si bien que l'ouvrier, ne sachant pas quoi faire avec ces lettres toutes mélangées les avaient ré-arrangées dans différentes combinaisons jusqu'à ce que le nom finalement ait un sens pour lui. Le résultat final fut que « love » (amour) se transforma en « vélo »!


Cette anecdote s'enchaine du reste parfaitement avec la charmante plaisanterie du petit gars qui se fait voler sa bicyclette. Il rejoint sa petite amie pour se faire consoler. Celle-ci le regarde au plus profond de ses yeux et lui déclare: « Quand je fixe tes yeux chéri, j'y vois toute la ville de Paris! » Du tac-au-tac, son amoureux demande: « Regarde bien, s'il te plaît, tu vas peut-être voir où est mon vélo? »
Bonne Saint-Valentin!


Un grand merci à Didier Baud pour avoir déniché la photo du chalet en question!

samedi, février 13, 2010

Mes chouchous des J.O.

Comme j'ai la double nationalité, mes loyautés olympiques sont naturellement réparties entre la France et les États-Unis mais j'admire aussi quelques athlètes qui ne sont ni français, ni américain. Alors que mon attention va se porter sur les courses de ski alpin, je vais regarder un peu de ski acrobatique mais je ne connais pas assez bien ces disciplines et les athlètes qui y participent assez bien pour m'y intéresser; de plus, pendant que je suis sur le sujet, je déteste le Ski Cross. Les épreuves de snowboard ne tiennent pas une grande place sur ma liste tout comme le ski nordique qui n'est pas ma tasse de thé, mais que je vais regarder un peu quand même ainsi que le patinage sur glace, cette incontournable exhibition. Ici n'est pas le forum pour discuter la pléthore d'épreuves qui est en train d'étouffer les Jeux olympiques, mais je ne vois pas toujours pas pourquoi le curling est toujours là, ce que fait le le Super G et pourquoi on vient d'y ajouter le Ski Cross, mais cela devrait donner lieu à un débat totalement séparé. Voici donc sans plus tarder, mes « chouchous » des Jeux et les raisons pour lesquelles j'aime tous ces athlètes:

Messieurs
Bode Miller, États-Unis. Un garçon bourré de talent, un skieur né. Quand il est aux abois, il se recupère comme personne que je connaisse et quelques podiums à Vancouver seraient une juste récompense pour cet iconoclaste.
Cyprien Richard, France. Il est de mon coin, en France. Il a eu une carrière bien difficile avec trop de revers et je veux le voir partager le podium du slalom géant en compagnie de Cuche et de Ligety.
Didier Cuche, Suisse. Je sais il est suisse, mais l'homme peut skier mieux que personne, surtout sur la piste legendaire de la Streif à Kitzbuehel; en plus, après avoir passé la ligne d'arrivée, il fait tournoyer son ski comme nulle autre.
Julien Lizeroux, France. Un jeune skieur, rapide et prometteur, particulièrement en slalom qui j'espère, nous éblouira tous.
Ted Ligety, États-Unis. Il est de Park City, le patelin où je vis depuis maintenant 25 ans. Un grand athlète avec une très bonne attitude; je vais le soutenir avec ardeur.


Dames
Ingrid Jacquemod, France. Elle est de Val d'Isère et une médaille serait une excellente façon de récompenser sa longue carrière à ski.
Julia Mancuso, États-Unis. Originaire de Squaw Valley, elle a du sang olympique dans les veines et ce serai bien agréable de la voir revenir en force.
Lindsey Vonn, États-Unis. Elle a un talent fou, elle est super « sympa, » elle a la bonne attitude et des racines à Park City. Que puis-dire de plus?
Maria Riesch, Allemagne. Non seulement c'est la meilleure amie de Lindsey Vonn, mais c'est aussi l'une des meilleurs skieuses féminines du moment
Sandrine Aubert, France. L'étoile montante du slalom; s'il te plait, mets les gaz à Vancouver et fait nous crier «Vive la France!"

Bien entendu et comme toujours, des surprises incroyables sont susceptibles de se produire lors de ces Jeux, mais je ne vais pas me lancer dans ce genre de devinettes. Établir cette liste de mes préférés m'a déjà fait effectuer un travail cérébral épuisant. Si votre choix est différent, n'hésitez pas à le partager et à l'afficher comme commentaire; maintenant, profitez bien des Jeux!

vendredi, février 12, 2010

Pour des perspectives à long terme

La myopie de nos politiciens qui ne peuvent à peine envisager leur responsabilités qu'à travers la durée leur mandat et la perspective de leur réélection me rend fou. Cela nous place dans un monde où tout est à court terme, un univers de politique en zigzags et de style réactif - au lieu d'aller de l'avant et de prendre le taureau par les cornes. Certaines petites collectivités, comme ici aux États-Unis, font beaucoup mieux que notre énorme gouvernement fédéral. Il n'est pas rare de voir des villes et des comtés tenter de planifier à l'avance, par le biais d'un processus de « visualisation, » en s'efforçant de deviner ou d'imaginer à quoi leurs communautés pourraient bien ressembler d'ici à une vingtaine d'années et essayer de faire quelque chose en prévision de cette évolution.

Prenez par exemple notre chère planète; c'est souvent un lieu commun de dire que nous aimons nos enfants et petits-enfants à tel point que nous voulons leur laisser le meilleur monde possible. La même idée s'applique à nos infrastructures, notre dette publique, notre marché de l'emploi et notre système d'éducation, mais la portée de nos soucis s'arrête soudainement dans le temps à la génération de nos petits-enfants. Nous ne semblons guère nous soucier des petits enfants qu'auront ceux-ci et ainsi de suite. Il serait pourtant logique de pousser notre pensée a travers une multitude de générations; si nos dirigeants avaient à la fois le courage et la clairvoyance de se mettre à penser de la sorte ils commenceraient probablement par se pencher sur la formulation d'un plan à 50 ans (pourquoi ce chiffre? Parce qu'il correspond à deux générations modernes) suivi éventuellement d'un plan de 500 ans pour « ficeler » le tout.

Bien que leur idéologie ait été totalement erronée, l'URSS avait vu juste avec ses « plans quinquennaux, » au lieu d'abandonner tout efforts d'encadrement en prenant comme excuse que le monde change trop vite ... Un tel état d'esprit et un tel effort de planification seraient de nature à mettre nos plus sérieux problèmes en perspective, comme la surpopulation, l'environnement, la survie économique, la santé publique, l'éducation, les catastrophes naturelles et la coexistence pacifique sur cette planète. Cette vue d'ensemble devrait servir de guide aux gouvernements en leur donnant une feuille de route souple et évolutive au lieu de devoir réinventer la roue à chaque fois qu'un obstacle inattendu surgit sur la route. Qui devrait prendre l'initiative d'un tel effort? Certainement les Nations Unies ainsi que chaque gouvernement élu, mais surtout chacun d'entre nous avons la responsabilité de développer, promouvoir et pousser cette vision d'ensemble à long-terme sur ceux qui nous gouvernent.

jeudi, février 11, 2010

Une solution à l'obésité et au chômage?

Je suis (presque) sérieux et pense que la réponse peut être trouvée en pédalant. Il y a juste quelques jours, j'ai lisait un article dans le Dauphiné Libéré consacré à l'invention de Jean-Jacques Couton, un moniteur de ski de Vallorcine (près de Chamonix) qui vient de construire et de mettre en service un fil-neige qui fonctionne justement... à pédales. Ce système de remontée mécanique est destiné aux jeunes skieurs âgés de 3 à 5 ans et pourrait être la réponse que nous cherchons tous à l'épidémie d'obésité et au chômage massif qui affligent notre société en ce moment. Les chiffres parlent pour eux-même: Selon votre force physique, votre motivation et votre paresse (je devrais dire, l'absence de celle-ci), il est raisonnable d'espérer qu'un individu normal puisse générer entre 100 et 300 watts en pédalant. J'y vois là le point de départ et je fais la liaison avec un télésiège quatre places débrayable de taille moyenne qui nécessite un moteur d'environ 500 kilowatts pour fonctionner. Pour le faire fonctionner par pédales interposées, nous aurions besoin d'entre 2.000 et 3.000 travailleurs.

Bien sûr, nous seraient également tenus à loger cette petite équipe dans un bâtiment dont la structure rappellerai une galère de l'antiquité avec une bonne équipe de contremaîtres pour maintenir ce moteur collectif parfaitement « motivé. » Cela nécessitera une augmentation relativement importante dans la taille de la gare supérieure du télésiège où se trouve habituellement le moteur électrique, mais nous aurions quelque chose de simple et de bien écologique. Le nombre de travailleurs pourrait varier en fonction de la charge globale du télésiège et cette variation d'effectifs pourrait être utilisé pour des pauses et des textos. Un salaire minimum serait versé aux travailleurs et le résultat final serait une population en excellente forme physique et un plein emploi. Mais attendez, quelqu'un qui demande « qu'est ce qu'il a manger aujourd'hui  la cantine? » un autre crie "faut qu'j'aille aux toilettes! » Bon sang, j'avais oublié qu'il fallait aussi nourrir et à assainir toute cette armée!

mercredi, février 10, 2010

Jimmie Heuga, 1943-2010

Le slalomeur de 18 ans qui a gagné la médaille de bronze aux jeux olympique de 1964 nous a quitté ce lundi, pour aller inscrire des courbes sans fin dans l'au-delà bleu pâle, où les conditions sont, parait-il, toujours douces et infiniment parfaites. J'ai rencontré Jimmie en 1977, lorsque je suis arrivé pour travailler aux États-Unis, chez Beconta près de New York. Alors qu'on l'avait diagnostiqué avec la sclérose en plaques sept ans auparavant, il était encore incroyablement dynamique, faisait beaucoup de vélo et se livrait à toutes sortes d'activités là où il vivait dans l'état voisin du Connecticut.

Avant qu'il ait commencé sa fondation pour la sclérose en plaque, j'avais même rencontré son père, originaire du Pays Basque, qui était cabinier au téléphérique de Squaw Valley. Il doit être extrêmement difficile pour un athlète de haut niveau de voir ses facultés physiques inexorablement s'éroder avant de s'éteindre vers la fin sous l'effet d'une maladie aussi ravageuse que la sclérose en plaques. Au lieu de s'apitoyer sur son sort, Jimmy fut capable de transmuter ses souffrances en un plaidoyer personnel pour faire avancer, guérir, traiter et changer l'opinion des gens sur cette horrible maladie. Avec tout ce qu'il a accomplit, et toute la souffrance qu'il a du endurer, l'étoile de Jimmie Heuga brille désormais beaucoup plus fort que n'importe laquelle de ses pairs, même celles de ceux qui ont récolté plus de médailles que lui.

mardi, février 09, 2010

Quand tout ne tient qu'à un fil

Pour ceux d'entre vous qui sont familiers avec le ski, il existe deux types de télésièges. D'abord le modèle plus ancien, appelé « à pinces fixes » et la version moderne et beaucoup plus rapide connue sous le nom de « télésiège débrayable ». Nous allons parler de l'ancien modèle et en particulier d'un modèle à la fois singulier et très étrange qui fonctionne encore dans la station des Canyons, près de chez moi. Laissez-moi d'abord bien expliquer ce qu'est un système «  à pinces fixes. »

C'est véritablement une pince qui s'agrippe au câble et est solidement maintenue en place par un boulon permettant de transporter au sommet de la remontée le siège et ses passagers. C'est un système simple, sûr et qui fonctionne. Aux Canyons, l'endroit où je skie le plus, il existe un télésiège antique appelé « Golden Eagle. » Celui-ci dessert une combe magnifique mais il est malheureusement très lent et je ne le prends qu'une fois par jour quand bien même cela m'arrive.

Le coté intéressant de cette remontée est justement qu'il n'y a pas de pince qui attache le siège au câble, mais à sa place, une languette part du sommet de la potence de chaque chaise est se trouve inséré dans les brins du câble, donnant à l'ensemble un aspect à la fois propre et affiné. D'un point de vue mécanique, cela ne semble pas aussi élégant que l'aspect esthétique obtenu, car un peu partout, on peut apercevoir là ou le siège s'attache au câble des brins d'acier effilochés ou même un renflement du câble tout à fait visible. Comme je suis d'une nature téméraire, je ne me soucie pas beaucoup de la sécurité du système, mais je ne pense pas que ce soit la meilleure façon d'accrocher un siège à un câble. J'adorerai connaître le point de vue des experts en la matière?

Réponse d'Alain Lazard
Le télésiège en question était fabrique par Riblet, un constructeur de Spokane dans l'état du Washington. Bien que cette entreprise ait fermé ses portes en 2003, il y en a encore des remontées mécaniques de ce type qui restent en service un peu partout. Autrefois, The Canyons en avaient trois et le seul qui reste aujourd'hui est celui de Golden Eagle. Au fil des ans, Riblet a construit quelque 500 télésièges de ce type; leur particularité résidait dans la façon dont ils étaient attaches au câble au moyen de clips insérés dans les filins. C'était un dispositif aussi fonctionnel que très ingénieux. Comme rien ne vaut une image, le croquis ci-dessous explique le détail de ce mode de fixation.

Le seul accident dont j'ai jamais entendu parler avec les remontées de ce type s'était produit à la station de Wildcat au Nouvel Hampshire, il y a assez longtemps. Je n'ai pas tous les détails à ce sujet et je ne pense pas qu'il ait été provoqué par ces clips d'insertion. Un grand avantage de ce clip est qu'il maintient un profil de câble très lisse au passage des trains de poulies, en particulier sous les pylônes de compression, où sa performance est nettement supérieure aux pinces traditionnelles. L'inconvénient est qu'il n'est pas possible de contrôler ce clip de manière visuelle comme c'est le cas avec les pinces fixes. Aussi, les normes de sécurité rendent nécessaire le déplacement des points d'attache au moins tous les 2 ans ou toutes les 2000 heures. La même règle s'applique aux systèmes à pinces fixes.

Cette opération de repositionnement représente un gros travail qui requiert l'utilisation d'un outil bien spécifique pour cela; il s'agit « Grip Detensioner » développé par Riblet. La photo en bas a gauche illustre bien l'outil au travail. Vous pouvez ainsi voir le câble central avec les brins séparés, permettant l'insertion du clip. En outre, l'âme du câble, qu'elle soit en fibre ou en plastique, doit être coupée lorsque le clip est inséré. Lorsque le clip est déplacé sur le câble, une section de toron en plastique doit être insérée à l'intérieur du câble afin de combler la partie manquante de l'âme. Enfin, le clip Riblet ne peut pas être placé dans la partie où se trouve l'épissure du câble.

Tu as bien souligné dans ton blog que quelques filins sont rompus à proximité du clip. Ce n'est pas un problème car les câbles télésiège ont un facteur de sécurité de cinq. Cela signifie que 80% du fil devrait être endommagé pour que le câble cède. Les filins effilochés sont juste le résultat d'un peu de fatigue et de pliage du câble à proximité du clip. Cela illustre l'importance d'un déplacement régulier de chaque siège le long du câble. Un bon entretien est essentiel pour conserver un Riblet et tout autre télésiège en bon état de fonctionnement et assurer la sécurité de ses passagers

lundi, février 08, 2010

Le Superbowl, les sports d'équipe et moi

Hier, constituait ma 33ème occasion de regarder la 44ème édition du « Superbowl » et encore une fois j'ai choisis de la rater. Bon, pas tout à fait, puisque j'en ai vu environ 20 minutes, et principalement ce qui constituait la mi-temps et le concert des « Who » que j'aimais beaucoup, mais là encore, c'était il y a 40 ans. Leur prestation était passable, les deux survivants du groupe sont maintenant vieux, s'accrochent toujours, mais je pense que c'est une mauvaise idée car il y a un temps pour tout! Ce que j'ai trouvé unique était la rangée impressionnante de cinq présentateurs qui commentaient l'action et avaient l'air idiot en essayant de placer leur point de vue à la queue leu-leu.
Je peux regarder du ski, du vélo, des marathons et même du patin à glace, mais j'ai bien du mal à me tenir tranquille pour regarder n'importe quel sport d'équipe. D'accord, j'ai vu quelque matchs, et les seuls que j'ai aimé ont été les finales NBA, à Salt Lake City, alors que Michael Jordan jouait encore. J'ai aimé voir l'équipe française de football quand ils étaient au mieux de leur forme mais j'ai failli mourir d'ennui le peu de fois où il m'a fallu assister à un match de baseball professionnel. C'est à peu près tout ce que je peux dire; j'ai beaucoup de plaisir à faire du sport, pas à le regarder. Les vedettes sportives ne vont pas s'enrichir avec moi, c'est comme ça. Dites-moi; suis-je le seul à penser ainsi?

dimanche, février 07, 2010

Bonhomme de neige original et sportif

Nos bons amis Paulette et Jean Barbier de Voiron ont un coté créatif que nous ne leur connaissions pas. Il sont capable de distinguer l'arbre (ou plutôt le bonhomme) de la foret en le rendant autant réaliste que « vert. » Il ne semblent pas avoir perdu de temps à lui accrocher une casquette sur sa cime, lui avoir tendu une paire de bâtons et l'avoir chaussé d'une paire de skis de fond. Ils ont ainsi fait passer cet être inerte et végétatif à la vie de vrai bonhomme de neige bien sportif ...

C'est sans doute ce qui devrait s'appeller « création durable! »

Notre avenir si précieux

Voici là mon sujet favori depuis déjà bien longtemps: plus on vieillit, moins de temps s'offre à nous et ce qui nous reste prend de plus en plus de valeur. En tout cas, c'est la façon dont nous devrions voir les choses et je ne dis pas ça juste pour être cynique, mais comme nous sommes tous absorbés par nos activités quotidiennes, nous ne nous en rendons pas compte et ne réalisons pas ce merveilleux trésor qui est à notre portée. Dans le même temps, la liste de projets et de désirs non réalisés ne cesse de croitre et nous finissons par nous rendre compte que nous n'avons ni le temps, ni l'envie ou l'énergie nécessaire pour nous occuper de tous.

Ceux-ci deviennent alors une proposition mentalement fatigante à laquelle nous préférons éviter de faire face pour tenter de la résoudre. Aller de l'avant devient alors une question de trier les idées qui semblent justifier ce temps restant qui n'en fini pas de rétrécir. Bien que cette réflexion puisse t'être considérée comme une proposition autant impossible que décourageante ou même déprimante par beaucoup, c'est en fait une autre belle raison d'apprécier la vie, le temps qu'il nous reste à vivre et sa valeur de plus en plus inestimable!

samedi, février 06, 2010

Le virage suivant ...

Ces derniers jours, j'ai fini par comprendre qu'en ski libre, il souvent difficile d'effectuer des changements de direction au juste moment car nous sommes toujours livrés à nous même pour prendre ce genre de décision. Nous avons donc souvent tendance à hésiter, traîner un peu et « casser » notre rythme. Le slalomeur n'a pas ce luxe, mais nous autres, « skieurs du dimanche » à moins de skier sur une piste étroite, de devoir éviter des obstacles, d'autres skieurs ou surfeurs, avons toute liberté de virer où cela nous plaît et pourrions tous utiliser un « patron » intérieur qui nous rappellerai à l'ordre au moment de tourner. Sur des pentes dégagées, j'adore inscrire de très longues courbes sur la neige, mais parfois je suis tellement grisé par cet arc qui n'en fini pas, qu'il m'arrive de déclancher le virage suivant à un moment qui n'est pas le plus optimum. Appelez ça paresse, maniaquerie ou juste appréhension, mais cela m'arrive souvent.

C'est probablement l'inconvénient des courbes qui n'en finissent pas ... À l'opposé de ces circonstances et pas plus tard qu'hier, je servais de moniteur de ski à Juliette, ma belle-fille, qui est une skieuse débutante très doué et à qui je disais de « moduler » ses virages en utilisant de long rayons sur pente douce et des virages plus serrés dans les parties plus raides. Pour l'aider, je skiais juste au-dessus d'elle, lui ordonnais de tourner à chaque virage sur les zones plus difficiles, et cela a fonctionné à merveille. Elle n'avait plus de décision à prendre au moment de tourner, elle exécutait tout simplement. Donc, si vous n'avez pas les moyens de vous payer un moniteur à chaque sortie à ski, installez une « petite voix » dans votre tête qui vous donnera l'ordre de tourner exactement au bon moment. C'est aussi simple que ça!

vendredi, février 05, 2010

Gouvernement et économie ...

Ceci est le post-scriptum pour mon blog d'hier. Je voulais simplement ajouter que le gouvernement peut toujours essayer de réagir, mais cela ne marchera jamais aussi bien que ce que les gens souhaiteraient.
Le gouvernement ne peut qu'anticiper les développements futurs en jetant les bases pour un cadre économique sain. Le problème fondamental est qu'un gouvernement doit penser à long terme, chose incompatible avec les demandes de ses cycles électoraux. Les gens qui pensent que les gouvernements peuvent intervenir efficacement sur des questions comme l'emploi sont tout simplement irréalistes.

Des solutions à court terme comme celles-ci ne peuvent pas fonctionner car en pratique il n'est jamais possible de faire de tels demi-tours qui s'apparentent à remettre la pâte du dentifrice dans son tube à toute vitesse. Mon sentiment est que notre concept de gouvernement doit être réformé et qu'il doit désormais être capable de mettre en place un cadre de société qui fonctionne pour tous et continue à évoluer au fil du temps. Cette idée demande bien entendu une réforme fondamentale de la politique ou du service public tels que nous les connaissons aujourd'hui.

jeudi, février 04, 2010

Le gouvernement peut-il stimuler l'économie?

C'est une question autant écrasante qu'intimidante. En dehors de l'époque de la dépression, au siècle dernier, et ses énormes projets d'infrastructure, il me semble que l'intervention gouvernementale dans l'économie est un au mieux rêve, surtout si elle est, comme c'est toujours le cas, destinée à stimuler à très court terme. Maintenant que toute la planète est sur la même longueur d'onde, que chacun jouit d'un accès instantané à la même information et qu'il ne reste plus guère d'endroits à « exploiter », ou à tirer honteusement profit, les gouvernements qui pourront influencer leur économie avec succès et faciliter leur prospérité seront ceux qui ont le meilleur système d'éducation, l'environnement politique le moins corrompu (pour des gains d'efficacité monétaires évidents et un engagement politique à long terme,) les meilleurs règlementations quand il s'agit de l'activité financière, du commerce international ainsi que de l'environnement.

Il s'agira aussi des gouvernements qui ont une vision absolument claire, qui seront capable d'aller de l'avant en direction des nouvelles technologies, d'encourager la recherche et le développement, y compris dans le domaine scientifique, d'exclure la religion de leur sphère d'influence et s'appliquer à élever de manière systématique et intelligente les couches sociales les plus défavorisées. Maintenant, regardez autour de vous et dites-moi savoir quelle nation, à votre avis, poursuit une politique qui s'inspire de cette approche?

mercredi, février 03, 2010

Décor d'hiver évolutif

L'un de mes voisins ne s'embête pas avec des nains en plastique, des champignons géants, ou même Blanche-Neige pour décorer la devanture de sa maison. À la place, il s'est embarqué dans un projet dynamique qui évolue chaque semaine et qui constitue un groupe de cinq bonshommes de neige dont je ne connais pas les noms,
mais qui doivent représenter la vie quotidienne à Park City, avec leurs écharpes, chapeaux, parasol et ... béquilles; tout cela est bien encadré par une guirlande illuminée ponctuée d'un petit drapeau américain! Je voulais juste capturer cette « tranche de vie » de Park City avant que l'hiver soit terminé et que la neige fonde, mais je suis sûr que d'ici à avril, le projet va continuer à croître et à s'embellir!

mardi, février 02, 2010

Investissement immobilier?

Hier, deux « experts » en investissement parlaient à la radio sur la meilleure façon de gérer son patrimoine en cette période difficile. Parmi leurs idées, ils affirmaient que l'immobilier - posséder une maison, par exemple - ne devrait pas être considérée comme un investissement, mais plutôt comme un choix de vie. Je ne sais pas ce que ce duo avait fumé avant l'émission, mais je ne pouvais pas être plus en désaccord avec eux. Ce n'est pas parce que l'immobilier a fait l'objet de spéculations irréalistes, a vu sa bulle gonfler avant d'éclater qu'il faut l'écarter en tant qu'investissement légitime et intelligent.

D'abord, nous sommes 6,7 milliards sur cette planète et cette population ne cesse d'augmenter alors que les terrains disponibles rétrécissent (c'est ça, le réchauffement planétaire!) Ensuite, si notre dollar vaut à peine le papier sur lequel il est imprimé, et à défaut d'investir dans l'or ou l'argent, le meilleur bien tangible continue d'être un lopin de terre. Bien sûr, cela s'accompagne d'un petit secret que quelqu'un qui a particulièrement bien réussi dans les affaires immobilières m'avait confié il y a quelque temps; c'est tout simplement que la première plus-value se produit au moment de l'achat d'une maison, d'un appartement ou d'une parcelle à bâtir. En d'autres termes, l'art de bien investir dans l'immobilier commence en achetant suffisamment bas, c'est là le truc!

lundi, février 01, 2010

Mon intérêt renouvelé pour la vidéo

On pourrait dire que tout ce qu'il fallait était l'accès à un bon le logiciel pour le montage de vidéos pour ranimer mon intérêt dans ce domaine. Cet intérêt pour les films « maisons » m'était venu vers le milieu des années 80 et avait duré jusqu'à la fin de cette décennie, lorsque les enfants étaient encore petits et que je tenais à les capturer leurs faits et gestes. À l'époque, la technologie disponible était encore bien lourde, encombrante, de mauvaise qualité et il n'était pas possible d'effectuer le montage sur ordinateur.

Au fil des ans, j'ai vaguement suivit l'évolution technique, j'ai même acheté une caméra vidéo compacte que je n'ai jamais vraiment utilisé, et ce n'est que depuis quatre ou cinq ans, lorsque j'ai eu accès à un petit appareil photo numérique, que je suis revenu au tournage de vidéos, surtout en ski ou en VTT. Aujourd'hui, un nouveau petit-fils, un appareil photo bien plus perfectionné et un logiciel très facile à utiliser me ramènent dans l'univers de la production cinématographique! Mon prochain achat sera un système d'attache sur tête pour filmer en direct mes aventures à ski et à VTT; ne manquez surtout pas ça!